
Pour bien comprendre ce mouvement éphémère, on va se replonger dans le contexte de l’époque :
Au XIXe siècle, en France, c’est surtout le poids de la tradition qui se fait sentir. Une institution fait autorité en matière d’arts : il s’agit de l’Académie des Beaux Arts, « Et c’est quoi l’art académique ? », me demanderez-vous. Pour le savoir, vous pouvez jeter un oeil ICI.
Trêve de plaisanteries, l’Académie, c’est un peu comme votre grand oncle Georges, celui porte son costume du dimanche, qui insiste pour que les enfants demandent avant de sortir de table ou refuse qu’on passe le voir sans prévenir « parce que ça ne se fait pas ». C’est un ensemble de règles ancestrales qu’il faut suivre coute que coute si l’on veut avoir la chance d’exister un jour dans le monde de l’art.
Ses préceptes sont d’imiter les Anciens, (et plus c’est vieux, mieux c’est), d’imiter la nature, de privilégier le travail en atelier, d' »affirmer la primauté du dessin sur la couleur », de réaliser des œuvres achevées. Des cours sont dispensés aux Beaux-Arts et le respect des règles est confirmé lors de concours et autres salons d’exposition. Ses règles se sont petit à petit figées et ont formé un carcan inamovible. L’Histoire, la religion et la mythologie étaient les thèmes à représenter en priorité.
L’Académie avait hiérarchisé les genres de peinture : il y avait des genres majeurs et d’autres inférieurs. Dans l’ordre, du plus glorieux au moins intéressant, citons : la peinture d’histoire (ainsi que religieuse, mythologique et allégorique), le portrait, la scène de genre, le paysage, la peinture animalière et enfin la nature morte. La réputation des peintres se faisait et se défaisait par les Salons qui avaient lieu régulièrement : des critiques d’art et de riches amateurs venaient y découvrir les dernières toiles sélectionnées par l’Académie. Le marché de l’art est florissant au XIXe siècle, notamment par la naissance d’une nouvelle bourgeoisie enrichie par la Révolution industrielle.
Illustration : Thérèse Bonté
Voilà un échantillon de ce que ça donnait :
La naissance de Vénus
Alexandre Cabanel – 1863 |
L’entrée des Croisés dans Constantinople Eugène Delacroix – 1840 |
Réception du Grand Condé à Versailles Jean-Léon Gérôme – 1878 |
Techniquement c’est beau, mais ça ne fait pas rêver, vous ne trouvez pas ?
C’est à partir de ce constat qu’un schisme va s’opérer : d’un côté, certains artistes vont s’en satisfaire et honorer les commandes et les désirs de cette bourgeoisie, et de l’autre des artistes vont tenir à leur indépendance et refuser de se conformer à cette norme imposée. Les précurseurs sont tout d’abord des peintres paysagistes anglo-saxons dont Turner, et en France on se souvient de Courbet et Corot.
Prenons aussi en compte également le contexte politique de l’époque : le Second Empire (1852-1870) a une politique culturelle qui encourage cet art fade. D’ailleurs, les têtes de proue ont les honneurs de l’Etat et sont placées à la tête de ‘Académie des Beaux-Arts.
Une véritable rupture va s’opérer sur plusieurs plans, entre ces différents courants. D’un point de vue politique, la plupart des ces nouveaux peintres sont des Républicains, opposés à Napoléon III qui a pris le pouvoir par un coup d’Etat. Sur le plan sociologique, ils sont souvent issus de la classe populaire quand ceux de l’Académie font partie de l’aristocratie. Et sur le plan esthétique, cette nouvelle vague déteste les sujets représentés (les scènes historiques, mythologique, …) et préfèrent les beautés offertes par la nature, loin également des paysages transformés par la Révolution Industrielle en marche.
Cette nouvelle philosophie de peinture pourrait être résumée dans cette citation de Manet : « Je peins ce que je vois, et non ce qu’il plaît aux autres de voir ».
Illustration : Thérèse Bonté
On est autour de l’année 1860 : des peintres d’un nouveau genre font tout de même trembler les vieux croutons encroutés. Puisqu’ils n’ont pas accès aux fameux Salons, ils s’exposent au Salon des Refusés (ce qui ont été refusés par l’Académie). Parmi eux on retrouve Monet, Renoir, Sisley, Degas, Cézanne, Caillebotte, etc… Rien que ça !
Deux inventions ont rendu possible la naissance de ce mouvement. Tout d’abord, l’invention de la photographie change totalement la manière de faire. Jusqu’alors, réaliser un portrait demandait des jours de travail. Le modèle devait rester parfaitement immobile des heures entières afin que le peintre rende son modèle le plus proche possible de la réalité, lui mais également chaque repli de ses vêtements, ou l’ombre portée de chaque élément présent. Là, c’est (presque) un instantané ! Cette possibilité de saisir l’instant va être la marque de fabrique des impressionnistes.
L’autre invention révolutionnaire sera ………………. la peinture en tube ! Auparavant, la peinture était créée avec des pigments mélangés à un liant, souvent de l’huile. Cette invention va permettre de sortir de l’atelier beaucoup plus simplement ! (c’est d’ailleurs une pratique que refuse l’Académie : on travaille en atelier et le travail doit être FI-NI : « et que je ne vois plus un seul coup de pinceau ! »)
Ce que l’on retient des impressionnistes, c’est en premier lieu leurs touches de peintures. Elles sont déposées par touches séparées et claires et leurs contrastes dégagent une luminosité intense. Elles sont juxtaposées, superposées et cela donne de l’éclat à la peinture. Ce sont d’ailleurs des couleurs pures qui sont utilisées, le mélange se fait de manière optique.
Au passage, pourquoi ai-je commencé l’article en parlant de mouvement éphémère ? Parce qu’il n’a pas duré plus de 26 ans (1860-1886) !
Au milieu du XIXe siècle, les artistes peignent donc en atelier, et plutôt des sujets historiques ou mythologiques. Dans leurs tableaux, il y a beaucoup de détails très précis, par exemple dans les plis des vêtements. Un groupe de jeunes peintres critique ce style de peinture traditionnel. Représenter des scènes du passé ne les intéresse pas. Ils veulent peindre ce qu’ils ont sous les yeux !
Ces nouveaux peintres décident de sortir de leur atelier pour peindre en plein air, à la recherche des effets de la lumière. Leur but : reproduire l’impression visuelle laissée par un paysage ou une scène de la vie quotidienne. C’est une vraie révolution ! La Normandie offre aux artistes une grande variété de paysages à peindre : champs, falaises, plateaux, vallées… Et ces paysages sont sans cesse changeants : la mer tour à tour calme ou déchaînée, les ciels purs ou chargés de nuages dont les couleurs se modifient sous l’effet des vents et de la marée… C’est pour capter ces impressions fugitives que ces peintres inventent la technique de l’impressionnisme. Malheureusement, le style des impressionnistes n’est pas pris au sérieux. Les gens de l’époque considèrent leurs toiles comme des tableaux inachevés, des brouillons. Au Salon de Paris, le jury n’accepte que les œuvres de style traditionnel. Il pense que ces nouvelles toiles ne méritent pas d’être montrées au public. Bien décidés à prouver le contraire, les impressionnistes décident d’organiser eux-mêmes leur première exposition, en avril 1874. Mais c’est un échec. Leurs tableaux n’ont aucun succès et très peu sont vendus. Pourtant, le groupe persévère. Jusqu’en 1886, huit expositions verront le jour. Un grand marchand de tableaux, Paul Durand-Ruel, soutient les impressionnistes. Il se lance le défi de vendre leurs toiles. En 1886, lors de la première exposition qu’il organise aux États-Unis, le pari est gagné ! De riches collectionneurs apprécient ces œuvres d’un nouveau genre. Enfin, l’impressionnisme rencontre le succès tant attendu. Aujourd’hui, c’est le mouvement de peinture le plus connu au monde ! source : http://www.normandie-impressionniste.fr/ |
Illustration : Stéphane Girel, Où est passée la reinette ?, Pont des Arts
moindres détails, mais la sensation qu’il a produit sur eux. Cela ne passe plus par de longues études et dessins préparatoires, elle se base uniquement sur la couleur. La peinture doit être rapide car la lumière est fugace, surtout à ce moment de la journée où elle change rapidement.
C’est du nom de ce tableau qu’est tiré celui de ce mouvement de peintres.
Avez-vous déjà observé comme les couleurs changent au moment du lever et du coucher du soleil ? En fin de journée par exemple, lorsque le soleil commence à être bas dans le ciel, tout se pare d’une couleur chaude, presque d’or. C’est très bref, une dizaine de minutes tout au plus : c’est l’heure dorée. Quelques minutes plus tard le ciel prend une teinte orangée, rouge, rose, … Un camaïeux de tons chauds. Avez-vous déjà observé comme le paysage change à cette heure-là de la journée ? Les photographes le savent, c’est le meilleur moment de la journée pour avoir une belle lumière ! Elle est chaude, douce, enveloppante, bien plus agréable que celle de midi lorsque le soleil est au zénith.
Pour se rendre compte du changement qu’elle implique, voici un timelapse d’un coucher de soleil :
En faisant abstraction des flares qui apparaissent, vous avez observé comme les flancs des montagnes changent de couleur ? C’est cette impression éphémère que les artistes ont cherché à rendre, chose qu’il serait impossible de faire en peignant en atelier.
Au passage, pour ceux qui aiment les images de ce genre, je vous invite à aller jeter un oeil au travail d’un photographe que j’aime beaucoup (c’est pas un impressionniste 😛 ) : il s’agit de Beboy, maitre dans la gestion de ces couchers de soleil !
Ben oui ! Toi et tes questions stupides, des fois !
Dans cette section, je vais volontairement réduire le champ de l’impressionnisme en choisissant des critères plus restreints que ceux d’un historien d’art. Alors ok, c’est réducteur, mais ce sont ces critères là qui seront retenus pour reconnaître en classe ce mouvement de peinture.
Illustration : Thérèse Bonté
Les impressionnistes ont quitté leurs ateliers pour se rendre sur les lieux mêmes, afin de peindre « sur le motif ». Ils se rendent donc à la campagne, en ville devant les bâtiments qu’ils peignent, en bord de mer, … Ils reviennent souvent aux mêmes endroits afin de saisir les différentes lumières en fonction de l’heure de la journée ou encore de la saison.
Les Impressionnistes peignent vite ! Il n’y a aucun détail. C’est pour cela que leurs peintures sont faites par touches et non pas par aplats. Les couleurs utilisées sont des couleurs pures (primaires, secondaires, noir et blanc). C’est dans l’oeil du spectateur que les couleurs vont se mélanger. Elles sont douces, dans des tons pastels.
Les contours des objets, des personnages ne sont pas nets. Cela participe à donner une impression de mouvement dans la toile, on dirait que rien n’est figé.
Ce sont des tableaux à chaque fois très lumineux, ensoleillés, on trouve souvent des reflets dans l’eau,
Ce seront ces critères-là qui vont être retenus pour caractériser avec les élèves ce mouvement dans la suite du travail.
Pour l’entrée dans l’activité, je m’appuie sur une animation péda que j’ai eu avec Mme Britt-Mari Barth dont le thème était Elève chercheur, enseignant médiateur. Autant vous dire que le thème qu’elle a choisi pour présenter sa démarche m’a intéressé ! Ben oui, j’avais déjà cet article dans un coin de la tête !
L’idée qu’elle a développé est celle de la construction d’un concept (celui de l’impressionnisme) à l’aide d’exemples-oui (ceux qui respectent les critères de la notion sur laquelle on travaille) et d’exemples-non (ceux qui ne respectent pas l’ensemble des critères).
On ne dit pas à la classe ce sur quoi on travaille au cours de la séance, les élèves vont chercher des points communs entre les différents exemples-oui en les comparant, et les éléments communs qu’ils auront trouvés sont vérifiés par l’introduction d’exemples-non (j’espère être clair, n’hésitez pas à me le dire).
En faisant des allers-retours entre les exemples-oui et les exemples-non, les élèves construisent peu à peu les critères qui vont permettre de définir ce style de peinture.
Des exemples-oui :
![]() Chemin montant dans l’herbe – Pierre-Auguste Renoir 1876-1877 Version HD ici (génial pour observer la touche du peintre) |
Les meules de fin d’été – Claude Monet 1891
|
![]() |
![]() |
La balançoire Auguste Renoir, 1876 |
Impression, soleil levant
Claude Monet – 1872 |
Un exemple-non :
La ronde de nuit – Rembrandt |
Et maintenant, les documents :
Si des lignes blanches apparaissent lorsque vous ouvrez le document, cliquez ensuite en haut à droite de la fenêtre sur Télécharger, puis Ouvrir avec.
La fiche de trace écrite : c’est chez Cenicienta que ça se passe. J’ai choisi d’utiliser celle d’Impression, Soleil levant.
Pour démarrer la seconde séance, on peut débuter par une activité de tri d’oeuvres : sont-ce des exemples-oui ou des exemples-non, et pourquoi ?
![]() |
![]() |
Bassin aux nymphéas, harmonie verte Claude Monet – 1899 |
Portrait de Marie-Thérèse
Picasso |
![]() |
|
Coucher de soleil écarlate
William Turner |
A Nemi : rochers et buissons
Pierre-Henri de Valenciennes |
Les nymphéas, le matin
Claude Monet – 1915-1926
Et si on veut être sadique, on peut les lancer sur la piste des néo-impressionnistes (les pointillistes) et voir si la classe parvient à distinguer les deux :D.
On évoquera aussi le travail en série de certains peintres afin de capter les différentes ambiances dues aux différentes heures ou aux différents moments de l’année. On peut prendre l’exemple des meules de foin, de Monet (allez voir en bas de la page), mais on peut aussi s’intéresser à la série sur le Parlement de Londres, la cathédrale de Rouen ou bien les peupliers. Pourquoi pas diffuser la vidéo que j’ai mise plus haut, afin de montrer l’incidence de la lumière sur le rendu d’une scène ?
Un rappel : une pratique éclairante n’est pas juste une activité plastique autour d’un tableau étudié, mais une manipulation qui permet de mieux comprendre, par la pratique, l’une des notions étudiées.
Pour l’impressionnisme, voici donc quelques idées d’ateliers qui peuvent être menés :
1. Transformer un tableau déjà étudié au cours de l’année en tableau impressionniste. Dans cet atelier, c’est la touche sur laquelle on va insister, mais également épurer les détails présents et ne pas faire apparaître de contours.
2. Composer une image à l’aide de papier déchiré, et voir le résultat en s’en éloignant (travail sur le mélange optique)
Deux idées parmi celles présentes dans Histoires d’arts en pratiques
(toujours aussi bien fait, merci, merci Patrick Straub !)
3. Réaliser une petite peinture en un temps donné (15 à 20 minutes) : on propose un modèle que les élèves doivent imiter en une durée assez brève (contrainte de temps à laquelle les impressionnistes étaient soumis). Le travail par touches est exigé.
4. Réaliser une copie d’une oeuvre impressionniste (au pastel sec)
5. A partir de l’album Mes petits bateaux, d’Eric Battut.
Après une découverte de l’album, on peut se lancer à faire comme l’illustrateur : prendre l’un des tableaux de ce mouvement et le prolonger en utilisant cette touche impressionniste. Le travail se fait à la gouache et au pinceau.
Les tableaux à prolonger sont : Les petits prés au printemps (Sisley) – Les meules de fin d’été (Monet) – La charette, route sous la neige à Honfleur (Monet) – La pie (Monet) – La yole (Renoir) – La famille de Monet dans leur jardin à Argenteuil (Manet).
Si des lignes blanches apparaissent lorsque vous ouvrez le document, cliquez ensuite en haut à droite de la fenêtre sur Télécharger, puis Ouvrir avec.
Avec encore de très bonnes idées de Patrick Straub tirées de son ouvrage
En littérature, une exploitation de l’album Où est passée la reinette ?, de Géraldine Elschner, édité dans la collection Pont des Arts. C’est chez Crayon de Soleil que ça se trouve !
Chez Mitsouko, vous allez découvrir, pêle-mêle, des ressources autours de Claude Monet et pas mal de liens sur l’artiste et son oeuvre. Et ne ratez surtout pas, en bas de l’article, le lien vers son travail sur les Nymphéas !
Le livre qui m’a beaucoup aidé à me mettre au clair avec l’Impressionnisme : c’est une mine d’informations et il est très bien expliqué !
17 pensées sur « L’impressionnisme ! »
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer
Enregistrer

C’est une belle manière de démarrer ce formidable week-end ! Ça faisait quelques jours que je regardais le compteur augmenter et cette fois-ci, c’est fait !
La barre des 100 000 visiteurs est franchie ! Alors grand MERCI à vous tous !
11 pensées sur « La barre des 100 000 visiteurs est franchie ! ! »
-
félicitations!!! c’est mérité!
-
Je débarque ! Je pensais que c’était fait depuis longtemps. Pour moi, tu fais partie des grands. 100 000 BRAVOS à toi !!!
-
Félicitation !
C’est amplement mérité. Profite bien de ton week-end. -
Merci tous les 3 !!!!
-
Tu les vaux bien ces visites. Félicitations !
-
Je te retourne le compliment Olivier 100 000 c’est très impressionnant!
-
Félicitations!
-
Merci beaucoup toutes les 3 !
-
Bravo !!
OlivierI
Lundi 28 Mars à 17:50
Merci copine !
-
Merci copine !
-
Bravo Olivier !

C’est avec beaucoup de plaisir (et un peu de fierté) que je partage avec vous les pages de la rubrique Pépites de Blogs qui seront présentes dans le prochain magazine La Classe. Elle est consacrée à mon article sur Le Tricheur à l’As de Carreau.
Merci beaucoup à Florent d’avoir pris le temps de s’intéresser à mon travail !
10 pensées sur « La Classe – Pépites de Blogs ! »
-
Bravo ! 🙂
-
Bravo !!
-
Merci les filles !
-
bravo!
OlivierI
Dimanche 20 Mars à 17:22
-
-
La classe !!!
OlivierI
Dimanche 20 Mars à 17:22
Merci !
-
Merci !
-
Félicitations Olivier !
OlivierI
Dimanche 20 Mars à 17:22
-
-
Félicitations !
OlivierI
Dimanche 20 Mars à 17:23
Merci Carole ! Ca faisait un moment que je ne t’avais pas croisée par ici, comment se passe ton année ?
Enregistrer
Enregistrer

Déjà un mois de passé depuis le dernier coup de coeur ??? Bon ben on se remet à la tâche, je vous fais découvrir un article à côté duquel vous êtes peut-être passés, mais qui vaut le détour ! Cette fois-ci, je vous emmène faire un tour dans La classe des Gnomes. J’adore aller farfouiller chez Ayssa, notamment dans sa rubrique exploitation d’albums en cycle 1. Mais vous trouverez chez elle des ressources pour tous les cycles parce qu’Anyssa est une collègue Titulaire Mobile et c’est en rapport avec mon Coup de Coeur.
Ce Coup de coeur concerne un diptyque d’articles qu’elle a publié et dans lequel elle nous dévoile ses repères en arrivant dans une classe le matin. L’intérêt est double : je suis certains que beaucoup de jeunes collègues qui se retrouvent nommés sur des postes de remplaçants sont preneurs de conseils pour démarrer une journée face à l’inconnu, mais dans ses articles, Anyssa a également glissé quelques demandes/conseils/propositions destinés aux titulaires des classes, des petites choses qui facilitent grandement la prise en main de la classe en arrivant. Parce qu’une journée qui débute sans tâtonnement permet de poser les bases plus sereines pour la suite, il est important d’être le plus au clair possible.
Pour découvrir ces articles, c’est par là :
En élémentaire |
En maternelle |
Pour découvrir les autres coups de cœur du mois, c’est par ici :
5 pensées sur « Coup de coeur du mois de mars ! »
-
Comment??? Je suis pas ton coup de cœur ce mois-ci????
Bon, j’avoue, ils sont pas mal les articles d’Anyssa… 😉
Bonne semaine à tous les remplaçants et aux autres aussi!OlivierI
Lundi 14 Mars à 17:31
J’ai hésité
Et toi, tu participes pas ce mois-ci ? J’ai quelques articles à te suggérer ! -
J’ai hésité
Et toi, tu participes pas ce mois-ci ? J’ai quelques articles à te suggérer ! -
Je viens de relire l’article d’Anyssa car je suis remplacée demain. Il est vraiment chouette et utile cet article !
OlivierI
Lundi 14 Mars à 17:32
C’est parfois pas grand chose mais beaucoup de petits détails permettent d’éviter les târonnements.
-
C’est parfois pas grand chose mais beaucoup de petits détails permettent d’éviter les târonnements.
-
Merci pour cette découverte Oliveir … Son article est tellement juste. Ce n’est pas simple de remplacer…
OlivierI
Lundi 14 Mars à 20:48
Ça dépend des fois, y a des jours avec et des jours sans. C’est un poste particulier, certains n’aiment pas du tout.
Enregistrer

Ça fait un moment que l’idée me trotte dans la tête : le fonctionnement « traditionnel » (le mien y compris) en arts visuels ne me convenait pas. Toute la classe qui fait la même chose en même temps, et souvent tout le monde qui sort le même matériel en même temps, ça devenait vite ingérable, à beaucoup de niveaux. Et puis même avec des ateliers de délestage, je ne me sentais pas efficace dans ces séances, avec l’impression qu’il est possible de faire beaucoup mieux, tant du point de vue des apprentissages en jeu, qu’au niveau de la diversité des techniques utilisées.
Depuis plusieurs mois, je cogite sur ce qu’il est possible de mettre en place : comment faire pour brasser un maximum de TECHNIQUES plastiques au cours de l’année, tout en continuant à mener des projets de manière efficace ? La meilleure réponse que j’ai trouvée est de fonctionner avec des brevets : découvrir des techniques de manière progressive et autonome, en associant à celles-ci des tâches variées.
La classe est organisée en 2 groupes. Pendant que l’un est en projet en atelier dirigé avec l’enseignant (sur un projet), l’autre est en autonomie sur les brevets.
Du coup, je pense aussi mener des projets différents avec chaque groupe. Puisqu’ils ne les mèneront pas au même rythme, et parfois pas au même moment, il vaut mieux éviter que ceux qui se lancent après ne soient un peu trop influencés par ce qu’ils ont vu et entendu (NB : réfléchir à une petite dizaine de projets pour l’année 😀 )
J’aimerais, pour chaque groupe, réaliser un film d’animation, une statue, et… pour le reste je dois encore réfléchir.
Dans le détail, j’hésite encore à mener les projets en roulement, ou bien à les faire de manière massée pour chaque groupe l’un après l’autre. Je pense pencher pour la seconde solution car sinon, la motivation et l’intérêt risque de décroître avec l’étalement du projet.
Le but est de donner à chacun une démarche (par les projets menés) mais aussi un bagage technique (par les brevets).
Et pour ne pas oublier la partie culturelle, l’année sera ponctuée de rencontre avec des artistes, des mouvements artistiques, des oeuvres (par ici pour ces découvertes -la rubrique doit encore s’étoffer- et par là pour la partie Apprendre le regard) afin de mieux cerner l’art et son évolution à travers les époques, et ainsi comprendre les évolutions et la raison de ces changements.
Au cours de la dernière période, je voudrais que chacun réalise un CHEF D’OEUVRE : à partir d’une consigne assez large, il faudra apporter une réponse plastique par une production pertinente. Bref, il s’agirait d’une réelle situation de production, avec une interprétation personnelle et une intention dans la production (je suis dessus, je vous en dis plus quand j’aurai avancé dans les brevets).
J’aimerais évaluer la maîtrise technique, le degré d’implication personnelle de l’élève pendant la durée du projet, l’originalité de sa réalisation. son intention (qui ne sera pas forcément ce qu’il aura produit), et pour les plus fins leur capacité à faire le lien entre leur démarche et celle d’un artiste rencontré durant l’année.
Pour les brevets, je n’ai pas inventé le fil à couper le beurre, je me suis appuyé sur le fonctionnement des brevets d’autonomie chez Orphée et Orphys.
Les fiches sont plastifiées et rangées dans un trieur.
Chacune des techniques sera déclinée en 3 niveaux : Débutant – Amateur – Artiste. Pour pouvoir valider le niveau, il faudra avoir réalisé avec suffisamment de soin, de minutie, de technique la fiche correspondante.
Chaque fiche est une sorte de mode d’emploi. Je ne cherche pas l’expression de la créativité, mais bien l’apprentissage d’une technique. Ça n’aura donc aucune importance si plusieurs élèves me réalisent la même production (au contraire).
Lorsqu’il a terminé sa fiche, elle devra m’être présentée avec la réalisation, après avoir rempli la grille de réussite (au feutre effaçable à l’eau). Sur chacune d’elle, j’explicite les critères de réussite. S’ils sont tous respectés, le niveau est validé. Dans le cas contraire, on reprend ce qui n’a pas été et la fiche est à recommencer. Tout de suite ou plus tard dans l’année.
Je suis sur la réalisation des fiches pour l’instant.
« C’est bien gentil tout ça, mais ça va être quoi ces techniques ? »
J’ai listé un certain nombre de techniques que j’aimerais proposer. Ce n’est peut-être (sûrement) pas définitif, mais voici celles que j’ai en tête pour l’instant :
- Le crayon à papier
- Les crayons de couleur
- Les feutres
- La gouache
- Les pastels
- L’encre
- Le fusain
- La gouache à gratter
Pour les élèves qui baclent cochonnent ont encore du mal à parfaitement colorier des surfaces avec des feutres ou des crayons de couleurs, Beneylu Pssst propose un article sur la remédiation de la posture (tenue et gestes). C’est par ici :
Pour l’instant, je sèche. Je ne sais pas encore sous quelle forme proposer cette trace écrite. Il faudrait que, lorsque le niveau Artiste est validé (et donc que le brevet de la technique est acquis), l’élève garde une trace.
Dedans, on y trouverait :
- les étapes ;
- les conseils, les astuces qu’il doit garder en tête ;
- ce qui aurait pu être amélioré dans leur réalisation
- ce qui a été difficile
- un visuel ;
- des exemples de réalisations faites avec cette techniques (des tableaux, des BD, des dessins, …)
Je suis preneur de toutes les idées que vous avez, n’hésitez pas à m’en faire part !
J’aime l’idée d’une leçon à manipuler, comme Lala et Mélimélune, mais je n’ai pas encore tranché.
Vous les trouverez en cliquant sur l’image. La page est sous mot de passe. Pour y accéder, merci de m’envoyer un mail en me donnant votre adresse académique (assurez-vous que ce soit la bonne, j’ai régulièrement des erreurs et aucun moyen de vous contacter ensuite) à ziletcompagnie@gmail.com
Pour que les élèves suivent leurs brevets validés, la fiche de suivi (les cases sont à colorier lorsque le brevet est validé :
Et le tableau de suivi de la classe, pour l’enseignant :
Voici un certain nombre de projets qui ont retenu mon attention, que j’ai trouvé particulièrement bien construits, intéressants, et sur lesquels je pense m’appuyer. La liste n’est bien entendu pas exhaustive ! Je vous laisse découvrir, vous faire une idée, piocher, compléter, trouver chaussure à vote pied :
Chez Orphée : du Pixel Art
Toujours chez Orphée : le cinéma d’animation
Réaliser des statues à la manière de Niki de St Phalle (merci M’dame Audrey !) :
Chez BigBoom : Réaliser mon lieu à moi – recréer un univers qui me ressemble à l’intérieur d’une boîte à chaussure
Créer un monstre : un projet qui fonctionne trèèèès bien. Je n’ai pas créé de fiche, mais vous trouvez toute la démarche dans cet article, dans la partie Isoler, Prélever, Reproduire, Assembler.
Calligraphie et écriture : de la calligraphie, des enluminures, des graffitis, du light painting. Une sélection des façons d’écrire à travers les âges. Le projet est lourd, il sera à alléger en fonction du temps qu’on voudra y consacrer :
Chez Charivari : créer une statue comme Giacometti. Je pense utiliser sa séquence comme base, puis poursuivre en représentant une scène (une photographie, un tableau, …) en statue :
Mettre un tableau en volume : voici quelques exemples. On trouve une démarche dans Histoires d’arts en pratique (p. 102).
Pourquoi pas ne pas aller plus loin en recréant un tableau en volume (avec des légos ou des playmobils par exemple) ?
|
|
|
|
Un projet photo : ça, c’est un projet qui me botte vraiment mais je ne me suis jamais engouffré dedans parce que je ne savais pas par quel bout le prendre. Et je viens de découvrir ce livre : Mission Photo pour les 8-12 ans. L’auteure, Anne-Laure Jacquart, est une ancienne PE devenue photographe pro.
Et ce que j’apprécie beaucoup beaucoup dans ce livre, c’est la progressivité de la démarche. Elle y aborde le sujet et sa mise en valeur, les cadrages, la composition, les lignes de compositions et tout cela de manière très progressive en suivant un fil rouge : celui d’une enquête. C’est vraiment TRES BIEN FICHU ! Il y aura une réflexion à mener sur la thématique à joindre et la sélection des thèmes abordés, ou bien l’utiliser en projet de classe sur l’année tant il est complet !
Cliquez sur l’image pour découvrir le livre sur le site de son auteure :
Vous trouverez aussi un article très complet sur la photo chez Sage :
Les chefs d’oeuvres, c’est ni plus ni moins qu’un projet individuel mené de manière relativement autonome. Il n’est en aucun cas question que la réalisation soit faite à la maison (et donc par les parents, on est passé par là), l’ensemble sera élaborer à l’école.
J’ai essayé de concevoir un plan, un guide, suffisamment contraignant pour que les élèves sachent dans quel sens avancer, mais avec un sujet suffisamment ouvert pour que les réponses plastiques apportées soient originales.
Un rapide rappel de l’organisation d’un projet en arts visuels :
Chaque sujet est introduit avec le groupe qui aura à plancher dessus, tandis que les autres sont en autonomie. On présente la problématique et on laisse déballer les idées qui viennent. Chacun réalise ensuite un croquis des idées qui lui viennent. Puis on donne la feuille avec le sujet (fichtre, j’aime pas ce terme !) et où l’on voit certaines réponses apportées par des artistes. L’approfondissement de ces découvertes se fera sur un temps d’autonomie (ou à la maison, au choix) en suivant les QR-codes.
L’idée est de laisser les élèves réfléchir sur le sujet, prévoir le matériel à rapporter, S’ORGANISER, anticiper les actions plastiques, s’imprégner des apports culturels, se les approprier, s’en inspirer pour améliorer sa production, … Bref, rêvons un peu, qu’ils soient (plus ou moins) autonomes ! Le rôle de l’enseignant sera de guider la réflexion, les accompagner dans leur cheminement, aider à relancer, à surmonter les obstacles, etc… Au passage, un document que je ressort qui pourra toujours servir : la fiche d’entretien de relance au cours des projets, qui pourra s’avérer bien utile pour relancer une production en mal d’idées ou bloquée :
Sur la fiche-travail (c’est peut-être un peu mieux), je donne une première explication qui permet de cerner le sujet et les attentes. Puis ensuite, je présente les réponses apportées par les artistes. Viennent ensuite les contraintes à respecter lors de la réalisation. Sur la seconde page, on trouve tout d’abord un questionnaire, que les élèves devront remplir juste lorsque le projet est achevé et avant de le présenter à la classe en vue de l’évaluation. La seconde partie est la grille d’évaluation, qui est à communiquer en début de projet.
Allez, assez de blabla, je vous laisse voir ce que ça donne.
Le premier sujet de chef d’oeuvre portera sur les MAISONS-FOLIES. Il m’a été inspiré par un ancien projet départemental du Pas de Calais intitulé « les bâtisseurs de rêves« . L’une des entrées proposées était justement celle des bâtisseurs fous, filon dans lequel je me suis engouffré. En partant de la découverte du Palais Idéal (le facteur Cheval), de la Casa Batlló (Gaudí) et de l’oeuvre de Hundertwasser, les élèves seront amenés à créer une maquette d’un bâtiment qu’ils connaissent en se glissant dans la peau d’un de ces constructeurs fous :
Le second projet sera de réaliser un siège. Il m’a été inspiré par le projet départemental 2012-2013 de l’Académie de Versailles intitulé « Etat de siège« . La consigne sera de choisir un personnage (parmi leurs jouets) et de construire un siège qui va refléter la personnalité, la fonction ou la passion de cette figurine. Les oeuvres de références sont la Chaise-violon d’Arman, la Chaise Clarice de Niki de Saint Phalle et aussi le Trône de Fer ^^
Les autres projets vont suivre. Je dévoile tout de même le contenu : le second sera la réalisation portera sur la réalisation d’un siège dont la forme et les matériaux de fabrication devront être en accord avec sa fonction. Pour le dernier, j’hésite encore : donner une suite sous forme de film d’animation à un extrait, un texte,… ou bien réaliser la (fausse) pâtisserie qui me dévoile (d’après une idée trouvée sur ce blog ici – accès direct au doc ICI).
D’autres projets m’ont fait réfléchir aussi. Je partage avec vous ceux qui m’ont inspiré :
- un projet photo intitulé « C’est mon école«
- « réalise un masque magique, un masque aux pouvoirs étonnants » chez M. Geney
- Réaliser un totem, toujours chez M. Geney
Je vous présente une dernière rencontre que j’ai faite et qui m’a beaucoup inspiré. Un jour sûrement… Il s’agit du travail d’Artist Edgar, je n’ai pas trouvé grand chose comme infos sur lui mais j’aime ses réalisations, le détournement de la fonction de l’objet initial pour se concentrer sur sa qualité plastique.
29 pensées sur « Brevets d’arts visuels ! »
-
Wahooou, de la bombe ce brevet d’arts visuels ! J’ai hâte de voir la suite de tes ressources, en plus ça se rapproche du fonctionnement en atelier, alors j’adore. Bises et bon courage pour cette dernière semaine 🙂
OlivierI
Mercredi 16 Décembre 2015 à 13:56
Merci Orphée ! Plus je passe de temps en maternelle, plus je suis convaincu de ce fonctionnement ! Il m’aura fallu du temps pour coucher les idées, mais ça devient bon ! Y a « plus » qu’à réaliser l’e,semble des fiches
-
Merci Orphée ! Plus je passe de temps en maternelle, plus je suis convaincu de ce fonctionnement ! Il m’aura fallu du temps pour coucher les idées, mais ça devient bon ! Y a « plus » qu’à réaliser l’e,semble des fiches
-
Excellent… Quel bo projet
OlivierI
Mercredi 16 Décembre 2015 à 14:57
-
-
Terrible cette idée de brevets !!
Pour des idées, l’album Musette Souricette et son livret pédagogique peuvent servir de ressources. Ainsi que tout ce que chacun des enseignants qui passe ici a pu faire dans sa classe.
Je vais regarder ce que j’ai pu faire, et je veux bien participer à la création des fiches si tu as besoin.OlivierI
Mercredi 16 Décembre 2015 à 15:03
Merci pour ton message Stef !Je connais peu Musette Souricette mais j’en ai entendu beaucoup de bien. J’ai un peu édulcoré ma réflexion, en réalité j’ai déjà pas mal d’idées pour les projets ! Je les détaillerai quand j’aurai avancé sur les brevets.Je ne dis pas non pour un coup de main, contacte moi par mail si tu es intéressée ! Merci !
-
Merci pour ton message Stef !Je connais peu Musette Souricette mais j’en ai entendu beaucoup de bien. J’ai un peu édulcoré ma réflexion, en réalité j’ai déjà pas mal d’idées pour les projets ! Je les détaillerai quand j’aurai avancé sur les brevets.Je ne dis pas non pour un coup de main, contacte moi par mail si tu es intéressée ! Merci !
-
Excellent!
Pour la trace écrite pourquoi pas une leçon puzzle: à chaque étape validée les élèves reçoivent une partie de la trace finale ,ils ont à disposition une trame vierge (identique pour chaque brevet et chaque trace écrite) et ils collent les parties obtenues par la validation d’une compétence (pour la partie « visuel » cela peut même être une photo de leur réalisation mais cela demande plus de boulot).
Hâte de voir la suite en tout cas.
Bon courage pour les derniers jours!Stef
Mercredi 16 Décembre 2015 à 15:02
La photo de sa réalisation peut être prise par l’élève lui-même. On peut imaginer des CM transférant la photo sur l’ordinateur et renommer leur photo avec leur prénom et la date pour un contrôle et l’impression par l’enseignant.
Comme cela, les compétences informatiques sont également travaillées !OlivierI
Mercredi 16 Décembre 2015 à 15:15
Hello Gandalf !
Merci de l’idée, je note !
Dans l’idéal, je cherche quelque chose qui ne serait pas trop gourmand en photocops, mais l’idée est très bonne !
L’idée de Stef me plait aussi ! -
La photo de sa réalisation peut être prise par l’élève lui-même. On peut imaginer des CM transférant la photo sur l’ordinateur et renommer leur photo avec leur prénom et la date pour un contrôle et l’impression par l’enseignant.
Comme cela, les compétences informatiques sont également travaillées ! -
Hello Gandalf !
Merci de l’idée, je note !
Dans l’idéal, je cherche quelque chose qui ne serait pas trop gourmand en photocops, mais l’idée est très bonne !
L’idée de Stef me plait aussi ! -
quelle super idée !!
-
C’est une chouette idée ces brevets. J’ai hâte de voir la suite, je vais suivre, c’est sûr !
-
J’allais te proposer de photographier leur production mais je vois qu’on l’a déjà proposé à ma place…. Peut être une fiche type à remplir par recherche internet? Cela pourrait aller ensuite dans le classeur histoire des arts.
-
Yep , peut-être une trace écrite exclusivement sur ordinateur (disponible par clé USB (chaque élève a la sienne ou une seule clé navigue ou ils ramènent une fois une clé pour prendre les brevets) ou sur un blog d’école ou un site crée par toi exclusivement sur cela) . Ceci couplé avec une fiche brevet en trame vierge donnée à chacun (où figure l’adresse du site web ou du blog contenant les traces écrites) et ils gagnent un blason à coller pour valider leur compétence acquise. On colle le blason dans la partie où le blason figure de façon éthérée ou esquissée).
-
Super projet ! J’ai hâte de voir la suite ! ça donne envie !
-
Commentaire qui n’a rien à voir avec l’art visuel (mais j’ai adoré ton article !) : je t’ai taggé dans cet article http://www.anyssa.org/classedesgnomes/nos-peches-mignons-pour-un-tag-du-31-decembre/ À toi de jouer !
-
Voilà le fameux brevet d’arts visuels ! C’est vraiment super Olivier !! Je peux te donner un petit coup de main si tu veux Par contre j’ai une question : le côté « technique » ne risque pas de prendre le dessus sur le côté « créatif » avec ce système ?
OlivierI
Vendredi 15 Janvier à 11:52
Je prends tous les coups de main et les avis disponibles , merci !
Et oui, le coté technique prend le pas, c’est d’ailleurs l’unique objectif visé. Pour la partie créative, c’est dans les projets et le chef d’oeuvre qu’elle sera mise en avant. Les brevets, c’est vraiment l’apprentissage d’une technique. -
Je prends tous les coups de main et les avis disponibles , merci !
Et oui, le coté technique prend le pas, c’est d’ailleurs l’unique objectif visé. Pour la partie créative, c’est dans les projets et le chef d’oeuvre qu’elle sera mise en avant. Les brevets, c’est vraiment l’apprentissage d’une technique. -
Enfin Un blog sur l’art visuel en français ,je tombe toujours sur des sites ou blog seulement en anglais, je suis une égyptienne qui enseigne l’art visuel en français pour des élèves entre l’âge de 13-16 ans, dans une école internationale en Egypte. Ravie de trouver ton blog .
OlivierI
Dimanche 7 Février à 18:40
Et ravi de te voir ici Soha. Connais-tu des sites comme ceux de Gilbert-Arts visuels ou Patrick Straub ?
-
Et ravi de te voir ici Soha. Connais-tu des sites comme ceux de Gilbert-Arts visuels ou Patrick Straub ?
-
Quel travail magnifique!
OlivierI
Lundi 8 Février à 18:19
Rho, merci !
-
Rho, merci !
-
Quel super travail et ces belles réflexions ! J’ai hâte de voir le résultat final ! En tout cas c’est un super projet !
Merci pour ce travail de qualité !
Si tu as besoin d’aide, je suis là ! -
La technique du dripping peut être sympa à réaliser ?
OlivierI
Mercredi 10 Février à 09:35
Le dripping est une utilisation de la gouache ou de l’acrylique. Je ne l’ai pas intégrer car il n’y a pas vraiment d’apprentissage à faire, c’est davantage une découverte et une manipulation. Cela dit, j’aime beaucoup l’oeuvre de Pollock !
Thomas du 12
Mercredi 10 Février à 11:51
Oki ! C’est vrai qu’il a peu d’apprentissage à y trouver !
Tiens, je ne connaissait pas Pollock ! Merci pour la découverte 🙂 -
Le dripping est une utilisation de la gouache ou de l’acrylique. Je ne l’ai pas intégrer car il n’y a pas vraiment d’apprentissage à faire, c’est davantage une découverte et une manipulation. Cela dit, j’aime beaucoup l’oeuvre de Pollock !
-
Oki ! C’est vrai qu’il a peu d’apprentissage à y trouver !
Tiens, je ne connaissait pas Pollock ! Merci pour la découverte 🙂 -
Coucou, je m’empare du projet sur « ma maison folle ». Je vais la proposer à mes CM2 qui ont déjà travaillé sur Gaudi et Hundertwasser en dictée HDA notamment cette année, une belle continuité. Le travail est préférable en individuel ? ou, à 2 c’est faisable ? un avis ?
BisesOlivierI
Vendredi 4 Mars à 13:12
Un avis : oui et non. Mener un projet à deux, c’est deux fois plus d’idées, mais aussi faire des concessions alors qu’on n’en a pas forcément envie. C’est à double tranchant.
-
Un avis : oui et non. Mener un projet à deux, c’est deux fois plus d’idées, mais aussi faire des concessions alors qu’on n’en a pas forcément envie. C’est à double tranchant.
-
Bé c’est chouettos tout ça !!!! Quand est-ce que tu viens en C2 tu disais ?????
OlivierI
Lundi 4 Avril à 19:53
Merci Dom-Yod ! Si tu cherches des idées très chouettes en arts visuels en CP, fais un tour chez Mitsouko ou chez Crayon de Soleil !
-
Merci Dom-Yod ! Si tu cherches des idées très chouettes en arts visuels en CP, fais un tour chez Mitsouko ou chez Crayon de Soleil !
Enregistrer
Ben dis donc, tu deviens un vrai pro de l’histoire des arts !!! Félicitations en tous ça pour ce travail très complet ! Je pense que je vais prendre le temps de tout bien lire pendant les vacances qui approchant à grands pas… Merci !
OlivierI
Mercredi 13 Avril à 09:48
Merci Carole ! Tu les auras bien méritées, ces vacances !
Merci Carole ! Tu les auras bien méritées, ces vacances !
Coucou. Effectivement, comme je le pressentais, cet article est super!!! La fan d’ « impression soleil levant » que je suis ne peut qu’être émerveillée. Mille mercis pour ces articles si bien documentés et tellement intéressants.
Et je jalouse aussi la chance d’avoir eu d’assister à une animation pédagogique de Britt-Mari Barth! J’ai découvert sa méthode grâce à un prof passionné à l’iufm et je l’applique souvent… Mais encore jamais en arts! Quelle excellente idée :-)) merci encore
OlivierI
Mercredi 13 Avril à 09:51
Hello Djoum, et merci ! Effectivement, c’était très intéressant. Comme je le dis souvent, une anim péda intéressante, c’est comme une inspection : au mieux c’est une fois tous les 3 ans Je connaissais sa méthode pour l’avoir travaillée en étude de la langue, mais c’est vrai qu’en arts, c’est intéressant à tenter également.
Hello Djoum, et merci ! Effectivement, c’était très intéressant. Comme je le dis souvent, une anim péda intéressante, c’est comme une inspection : au mieux c’est une fois tous les 3 ans Je connaissais sa méthode pour l’avoir travaillée en étude de la langue, mais c’est vrai qu’en arts, c’est intéressant à tenter également.
Nous avouns eu droit à une animation avec Françoise Barbe-Gall cette année : un vrai régal également ! Je conseille vraiment ses ouvrages.
Encore un très bel article
OlivierI
Jeudi 14 Avril à 08:50
Mon banquier et mon conjoint ne te remercient pas mais mon fils et moi si! Nous venons de découvrir « Mes ptits bateaux » (et oui il y en a encore dans cette collection que je n’ai pas ;-)) et quelle merveille 😉 Merci donc :-p
OlivierI
Vendredi 15 Avril à 09:42
Encore un de cette collection qui est magnifique ! En même temps, on est sûr de ne pas se tromper avec eux ! (quoique, le dernier sur Bosch ne m’a pas emballé du tout…)
Encore un de cette collection qui est magnifique ! En même temps, on est sûr de ne pas se tromper avec eux ! (quoique, le dernier sur Bosch ne m’a pas emballé du tout…)
Encore un bel article très complet, j’adore Monet, j’ étais allée visiter sa maison et ses jardins à Giverny, un moment délicieux! Merci pour ce partage Olivier
OlivierI
Samedi 16 Avril à 14:57
J’ai pas encore eu cette chance mais c’est sur ma To do list pour le jour où je serai dans cette région !
J’ai pas encore eu cette chance mais c’est sur ma To do list pour le jour où je serai dans cette région !
merci pour cet article très clair et pour la mine des documents. x
OlivierI
Samedi 16 Avril à 14:57
Avec plaisir !
Avec plaisir !
J’en profite, je glisse le lien de ce que nous avons fait nous sur ce thème (étudié plus rapidement sur une séance d’observation puis la réalisation en 3 phases )
http://cartablecie.eklablog.com/nympheas-de-monet-version-cm2-a125679956
Wouaw, cet article est tellement complet… Merci , j’avais traité ce sujet lors d’un voyage à Paris avec les élèves, si ça se reproduit, je saurai où aller….
OlivierI
Dimanche 17 Avril à 09:04