
Bonjour bonjour tout le monde ! Je mets (enfin) en forme un article sur un projet que j’ai en tête depuis bien longtemps. J’avais vraiment envie de proposer une réalisation sous forme d’agamographe, restait juste à définir le contenu. Et en cette période de rentrée, je suis parti sur des autoportraits.

Le terme « agamographe » vient de l’artiste Yaacov Agam, plasticien israélien et précurseur de l’art cinétique. Dans ces oeuvres, il faut que le spectateur se déplace afin de pouvoir observer l’image. Dans les faits, il s’agit, entre autre, d’images dont le support est plié « en accordéon » et qui se révèlent en fonction du point de vue.

Voici une vidéo de l’une de ses oeuvres intitulées Double métamorphose III, contrepoint et Enchainement (1968 -1969) :
Le but de ce projet est donc double : découvrir et réaliser un agamographe, mais aussi réaliser un portrait. Ou plutôt deux. Pour ça, j’ai choisi deux artistes dont on va s’inspirer afin de réaliser ces autoportraits : Julian Opie et Brno Del Zou. Le premier est un dessinateur anglais dans un style BD avec des traits épurés, alors que le second est un plasticien dont on utilisera la technique photo + collage. J’ai cherché des artistes inducteurs qui permettront de réaliser des autoportraits originaux et réalisables, avec un rendu sympa. Oui, je sais, la qualité de la réalisation en arts visuels ne se résume pas à un rendu agréable, mais c’est toujours plus sympa pour tout le monde quand on en est fier .

Julian Opie a un style très épuré, dans lequel les traits des visages sont cernés de noir, la couleur est faite par larges aplats, les yeux sont réduits à des points noirs, la bouche se limite à un trait, et le nez à deux fentes.
Voici quelques exemples qu’on observera en classe :

Il y a des coups de coeur auxquels on ne s’attend pas, et l’album Fourmi, de Cyril Houplain a été une belle rencontre.
J’imagine que, comme moi, vous êtes complètement passés à côté de ce très bel ouvrage. Je ne vais pas m’étendre sur la côté littéraire de l’oeuvre, parce que c’est vraiment son intérêt visuel qui m’a plus. Fourmi, c’est l’histoire d’Alistair Burke (surnommé Fourmi en raison de son aptitude à se glisser partout), gamin des faubourgs londoniens de l’époque Victorienne. Son existence aurait été triste et morne s’il ne possédait pas le don de pouvoir apprivoiser les créatures qui croisent son chemin ! Son destin va l’amener à traverser l’Atlantique et à se rendre au far west, où il va monter un spectacle avec une colonie de fourmis qui lui permettront par la suite de voyager à travers le monde. Voilà pour l’histoire !
Mais du coup, c’est la partie graphique qui m’intéresse. Si vous avez agrandi le portrait, vous l’avez remarqué : l’ensemble des illustrations est réalisée par l’assemblage de minuscules fourmis !

Une fois n’est pas coutume, et ce sera une première sur le blog, voici une ressource Cycle 1. Elle n’était d’ailleurs pas destinée à atterrir ici mais…
L’an passé (oui, voyez comme je suis réactif en ce moment 😀 ), j’ai remplacé sur un quart de décharge en PS-MS-GS, et je me suis lancé dans un projet sur le Petit Chaperon Rouge. J’étais parti sur l‘Oralbum, de chez Retz, composé d’un album très grand format et d’un CD.
Mysticlolly avait déjà réalisé un superbe travail sur les Oralbum « Boucle d’Or et les trois ours » et « Le navet géant« . Je suis donc parti de son fichier modifiable que j’ai adapté à mon album. Je l’ai contactée il y a quelques jours pour lui envoyer ma contribution qui dormait sur mon disque dur, et elle m’a proposé de la publier ici. On va donc rendre à Mystic ce qui lui appartient : toute la démarche et les documents lui reviennent donc, de la mise en page aux activités, je me suis complètement appuyé dessus. Merci à toi !!

Attention, livre gros-coup-de-coeur à partager avec vous aujourd’hui !! Il s’agit de :
Découvert au fil de mes pérégrinations sur le web, je suis tombé sous le charme de ces réinterprétations d’oeuvres classiques. L’ouvrage est composé de 43 illustrations réalisées par des mangaka et illustrateurs japonais qui reprennent des monstres sacrés de la peinture : Van Gogh, Monet, Velasquez, Manet, Klimt, Vermeer, Picasso, Cézanne, Matisse… Ce croisement d’influences donne un résultat détonant !

« Ah ça y est, tu sors de ton trou ! Depuis le temps qu’on a rien lu de nouveau chez toi ! »
Oui… Oui, je sais, c’est vrai… Je suis de moins en moins prolifique sur le blog. J’ai parfois même l’impression de le laisser suivre son cours (sans que cela me satisfasse pour autant)… Mais tout va bien, je suis là ! Je sors donc de mon hibernation estivale pour vous parler d’un de mes peintres préférés, que je n’avais pas encore abordé jusque là.
Au passage, une repro de ce tableau est accrochée dans ma salle à manger 😀
En réalité, il ne s’agit pas d’un tableau, mais d’un triptyque tiré d’un ensemble bien plus large, et qui n’est en réalité qu’un travail préparatoire, on y reviendra par la suite. Ces trois parties s’intitulent respectivement L’Attente, L’Arbre de Vie et L’Accomplissement. Et bien qu’il soit connu de tous, il reste assez impénétrable.
Certes, on voit. On voit donc 3 personnages : une femme seule à gauche, un couple qui s’enlace à droite, et au milieu, un arbre dont les branches se déploient pour former des spirales. Ah oui, puis un piaf également, posé dans l’arbre. On peut noter aussi des formes étranges qui couvrent le tronc, une sorte de mycose artistique ? Qu’est ce qu’on dire de plus ? Des fleurs poussent au sol… Ah oui, les personnages ont l’air tout droit sortis du catalogue collection Automne-Hiver de chez Desigual. Mais à part ça…