Voici mes incontournables pour l’enseignement des arts, aussi bien en Arts visuels qu’en Histoire des arts.
Celui-ci, c’est mon indispensable ! Avec lui, vous pouvez tenir facilement au moins 2 ans aussi bien en arts visuels qu’en histoire des arts ! Il est clair, précis, complet, innovant, détaillé, … L’auteur, conseiller péda en arts visuels, nous donne du clé en main. Ce livre est aussi intéressante à découvrir pour sa culture personnelle que pour la pratique en classe. Ce qui me plait beaucoup dans cet ouvrage, c’est le fait que l’auteur lie systématiquement la pratique à la découverte théorique, en donnant à chaque fois plusieurs idées concrètes de mise en place.
Pour chaque oeuvre, on trouve un visuel, le cartel de l’oeuvre, des informations sur l’artiste et le contexte de création, puis l’auteur nous guide pour mieux comprendre grâce à des questions sur le sens, sur la forme, sur la technique utilisée. Tout ceci concerne la partie théorique. Et pour mieux ancrer les apprentissages, Patrick Straub nous propose à chaque fois différentes pratiques éclairantes. Il s’agit d’activités de manipulation, de création, visant à mieux comprendre la démarche de l’artiste, le sens de l’oeuvre, la technique utilisée ou encore son utilisation.
Il couvre l’ensemble du programme du CE2 au CM2. Vous pouvez découvrir le sommaire ICI.
Bref, si vous ne devez en posséder qu’un, c’est celui-là que je vous conseille !
Voici l’ouvrage qui vient compléter Histoires d’arts en pratique. Répertoire d’oeuvres est paru chez le même éditeur (Accès Editions) et du même auteur (Patrick Straub). Dans ce coffret, vous trouverez au recto des fiches une reproduction format A4 de l’oeuvre, et qu’au verso le cartel ainsi que des questions pour guider la lecture et la compréhension.
Le coffret comprend aussi un CD-ROM permettant de projeter les images ainsi que des mises en réseau
Découvrez son sommaire ICI.
Pour vous rendre compte de la différence entre ces deux ressources, vous pouvez comparer les propositions faites pour Les époux Arnolfini ICI (Histoires d’arts) et LÀ (répertoire d’oeuvres).Dans Arts plat du jour, vous allez découvrir des dizaines de techniques différentes, présentées au travers d’exemple de projet, mais qui peuvent être adaptées à d’autres en fonction de vos envies. Pas à pas, l’auteur (toujours le même) nous montre comment réaliser plastiquement tel ou tel rendu, et il nous donne des idées pour réaliser des fonds, illustrer des productions écrites, etc…
Une bonne béquille si vous n’osez pas encore vous lancer dans des productions originales !
Cliquez sur la couverture pour le découvrir !
Encore un que j’adore (oui, oui, un de plus) ! Celui-ci, je me l’étais acheté pour ma culture personnelle, et je me suis rendu compte qu’il était parfaitement adapté à des séances d’arts. Comme son nom l’indique, ce livre nous permet de connaître l’histoire qui se déroule devant nous grâce à une question. Pour Le cirque, de Seurat : L’écuyère va-t-elle tomber ? La Joconde : Pourquoi sourit-elle ? Pour les Chasseurs dans la neige, de Bruegel l’ancien : Une tragédie se trame-t-elle ? Les époux Arnolfini : Un mariage ordinaire ? Pour la Liberté guidant le peuple : Qui est l’enfant au pistolet ? Etc…
Cette entrée par la petite histoire est particulièrement intéressante. Pour mes lecteurs réguliers, j’ai déjà utiliser ce livre lors de mes séances sur le pointillisme et celle sur les lignes de force. En s’appuyant sur des indices prélevé dans le tableau, et parfois en apportant des connaissances sur la vie de l’auteur, le tableau prend un autre sens.
Encore un livre à mettre entre toutes les mains !
C’est le dernier dont je vais vous parler. « Comment parler d’art aux enfants » ressemble beaucoup au précédent. Il nous présente les tableaux et nous éclaire à leur propos. Le but annoncé est clair : rendre l’art accessible à tous. Avec des mots simples sans être simplistes, il nous permet, même sans aucune culture artistique, d’avoir accès à la compréhension du tableau. Pour les oeuvres proposées, il y a à chaque fois des séries que questions et les réponses apportées réparties en 3 niveaux de complexité : pour les 6-7 ans, les 8-10 ans et les plus grands. Ces questions sont choisies en fonction de ce qui intéresse les enfants de ces âges-ci, mais aussi de ce qu’ils sont en mesure de comprendre. Des éléments présents sur le tableau jusqu’à la démarche de l’artiste ou aux symboles présents, chaque âge y trouvera son compte.
D’ailleurs, c’est encore un livre qui n’est pas destiné uniquement aux enfants 😉
4 pensées sur « Mes livres indispensables ! »
Contrairement à certains collègues qui ont une frise historique à part pour l’Histoire de l’art, il me semble important que les oeuvres et les courants artistiques trouvent leur place dans une unique frise historique dans la classe. Au même titre que les évènements politiques, religieux ou sociaux, les traces de l’art témoignent d’une époque et la conception des idées et des connaissances que les élèves vont construire sur une période ne pourra que s’enrichir de cet apport.
Il semble évident que Louis XIV, l’absolutisme, Versailles, Lully, Le Nôtre ou encore La Fontaine sont indissociables. Alors pourquoi séparer sur l’affichage de la classe le roi, le type de monarchie établie, son château, les jardins ou une oeuvre majeure de la littérature contemporaine ?
Placer tous ces éléments sur une même frise permet une double lecture : linéaire, pour pouvoir constater l’évolution dans le temps de tel ou tel domaine -l’art par exemple-(et c’est la lecture à laquelle nous sommes habitués) ou bien une lecture verticale dans laquelle on ne va observer que la période sur laquelle on veut se concentrer, et pouvoir l’observer dans sa globalité, sous ses différents aspects.
Alors comment combiner tout ceci ? Pour ma part, j’ai une ligne « Arts » en bas de ma frise historique. Sur cette ligne, je place une miniature de l’oeuvre ou un pictogramme l’évoquant, quel que soit le domaine artistique concerné, ainsi que le nom de l’auteur.
Pour rappel, les arts sont séparés en 6 domaines :
Arts de l’espace : architecture, jardins, urbanisme
Arts du langage : littérature, poésie
Arts du quotidien : objets d’art, mobilier, bijoux
Arts du sons : musique, chanson
Arts du spectacle vivant : théâtre; chorégraphie, cirque, danse
Arts visuels : arts plastiques, cinéma, photo, design, arts numériques
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Chez moi aussi il y a une ligne « Arts ». 🙂 Avec une ligne « Evénements » et « Personnages historiques ».
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Chez moi, suite à une conversation avec mon IEN c’est deux frises différentes.
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Delfy, est-ce que tu peux expliquer le plus qu’apporte une deuxième frise ?
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Que les élèves ne confondent pas Histoire et Histoire des arts. Qu’ils fassent bien la distinction. Pour moi c’était logique d’ajouter les mosaiques par exemple en dessous de la partie » Gaule ROmaine » mais mon IEN m’a expliqué que c’était perturber les élèves et que finalement ça ne les aiderait pas à fixer les choses. Et une autre explication que j’ai oublié…. mais je pourrais lui redemander !
Du coup, j’ai la frise historique dans la partie découverte du monde et la frise HA dans le couloir non pas car l’art visuel est exclu de ma classe (hihihiih) mais parce que pour moi l’art c’est le rayonnement, l’ouverture aux autres, donc je le partage avec ceux qui passent dans mon couloir !!! -
Pourquoi pas, mais je ne partage pas son point de vue. Pour bâtir des connaissances sur une période, mieux vaut l’enrichir de tout ce qui existait à cette époque. Enfin, à mon avis
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Structurer le temps c’est aussi expliquer le principe de simultanéité… Donc pour moi cela parait plus logique aussi de mettre les oeuvres d’art, les événements historiques et les personnages sur une même frise… Bizarre comme réflexion de vouloir séparer ces deux domaines… Au niveau des traces écrites et des horaires dans l’emploi du temps je veux bien mais sur la frise ? Ce serait isoler ces oeuvres et ne les analyser que pour elles-mêmes, en occultant complètement le contexte historique de création. Ca me laisse perplexe cette histoire.
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Je n’ai pas été tranchant dans mon avis que Crayon de Soleil, mais je la rejoins complètement !
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LOL ! Désolée si le ton n’est pas aimable, ce n’était pas le but… Ca fait « tranchante » c’est vrai Je trouve aussi après relecture, hihihihi !!
Mais c’est juste que ça me parait bizarre comme réflexion et que je n’adhère pas. Ca va à l’encontre de certains principes (qui ne sont pas les miens mais qui sont les fondements mêmes de certaines disciplines). Après, il faudrait avoir les arguments de cet IEN pour comprendre ses choix à lui. Peut-être même qu’après je changerai d’avis. -
Mais j’ai toujours gardé en mémoire ce que nous avait enseigné un professeur lors de ma formation : « Quand on enseigne l’histoire, il faut prendre en compte les notions de simultanéité, de succession et de durée. » Donc quoi de mieux que de mettre en relation ces différents éléments pour travailler la simultanéité ?
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en CM, j’ajoute une ligne « découvertes scientiques » (les nombres romains, arabes, le système de Copernic…) . Bien que ma frise soit sur un mur entier, je n’ai jamais assez de place (surtout pour le XXe siècle)
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Pour s’aider à se repérer et à programmer un enseignement en histoire des arts, voici un document très utile : il s’agit d’une frise historique, produite par Retz et téléchargeable sur leur site, sur laquelle on retrouve les évènements historiques majeurs (afin d’avoir en tête le contexte de création), les courants artistiques (ce qui permet de les situer les uns par rapport aux autres, s’apercevoir que certains ont existé au même moment), ainsi que des oeuvres artistiques majeurs et leurs dates de création.
1 pensées sur « Les frises historiques ! »
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Je vous ai déjà parlé du fait que j’étais convaincu que l’éducation au regard était d’une importance capitale. Montrer des images et surtout apprendre à les comprendre va permettre de former de futurs amateurs d’art. Soyons réalistes, je ne pense pas que nous, P.E., puissions prétendre former des artistes, nos compétences (en tout cas les miennes) en manipulations plastiques sont bien trop réduites. Par contre, nous pouvons aider les élèves à apprécier l’art, à ne pas juste le voir mais le recevoir, avoir accès aux clés de compréhension. Et pour cela, on va montrer des reproductions en classe régulièrement.
Montrer des oeuvres d’art, certes, mais qu’y a-t-il à y regarder ? Ce que j’aime y chercher, faire découvrir, c’est l’histoire du tableau. Pas l’histoire de sa conception, car celle-ci n’apporte pas toujours un plus à sa compréhension, mais l’histoire de la scène qui se joue devant nous. Je reviendrai dessus dans un prochain article.
Voici différentes manières d’introduire des œuvres. Comme pour un texte de littérature, chaque tableau est unique et a ses propres particularités, il aura donc une manière d’être présenté qui lui conviendra plus qu’une autre. Certains dévoilements sont plus d’ordre « ludique », ils n’apportent rien d’un point de vue pédagogique mais vont susciter la curiosité de la classe, alors que d’autres, bien utilisés, vont permettre de comprendre le message du tableau.
On expose une reproduction durant toute la semaine qui précède son exploitation. On ne fait aucun commentaire. Le jour de la séance, lorsque les élèves s’en sont imprégné, on peut passer à son analyse et à l’expression du ressenti personnel. Le coin de la classe dans lequel l’oeuvre sera disponible doit lui être consacré, un peu comme dans un musée. On veillera à la mettre en valeur (la lumière doit être suffisante, on peut l’accrocher sur un châssis de toile, bref l’idée est de rendre ce coin comparable à un musée).
Le dispositif de présentation est le même que précédemment. Cette fois-ci, on demande aux élèves de ramener des objets ou des images qui ont un lien avec l’image. Il peut s’agir d’un objet qu’on voit sur le tableau, la couleur dominante, la matière, la technique utilisée, un sentiment ou une impression qui s’en dégage (peur, calme, chaleur, froid, …) et auquel on associe un autre objet qu’on ramène. On va constituer un musée de classe en rapport avec cette oeuvre avant de passer à son exploitation. Cela permet d’évaluer la manière dont l’élève perçoit l’oeuvre, son niveau de lecture du tableau.
La collection Pont des Arts est un excellent moyen d’entrer dans une oeuvre. Il s’agit d’albums dont l’inspiration a été puisée dans des oeuvres d’art. A partir d’un tableau, d’une sculpture, d’un bâtiment, les auteurs ont inventé une histoire permettant de rentrer dans l’oeuvre pour en comprendre un déroulement possible. Si vous l’avez raté, voici l’article présentant cette collection.
Pour présenter le tableau, on prépare un diaporama dans lequel les diapositives ne vont montrer que certaines parties de l’images, certains éléments sur lesquels on veut attirer le regard. Ces fragments sont proposés les uns après les autres, en laissant les élèves faire des hypothèses à chaque fois : que voit-on ? Que reconnait-on ? Quels liens y a-t-il entre ces éléments ? qu’est-ce que je peux comprendre de l’image pour le moment ? Pourquoi ? Etc… Il faut imaginer un scénario pour introduire l’oeuvre.
Dans cet exemple avec le tableau Le tricheur à l’as de carreau, de Georges de La Tour, voici les différentes étapes permettant de saisir le sens de la scène (bien sûr, pour ce tableau, on ne donne pas le titre au début de l’exploitation) :
1° Un jeune homme, élégant, bien habillé, vraisemblablement riche. Au vu de ses habits, la scène n’est pas récente. Que regarde-t-il ?
2° Un femme à côté de lui. Elle parait riche aussi. Elle regarde sur le côté, mais quoi ?
3° C’est une autre femme ; elle regarde elle aussi dans une autre direction. Mais quoi ?
4° Un homme, et c’est nous qu’il regarde, mais pourquoi ? Et que font-ils tous ?
5° Ah ! On voit qu’ils jouent aux cartes.
6° Du vin ? Tiens donc, pourquoi ?
7° L’homme joue avec lui. Et que nous montre la main de cette dame ? (Et j’ai oublié de mettre l’image où l’on voit que de l’argent est en jeu)
8° Oh ! L’homme tire une carte de son dos, un as ! Il triche !
On peut ensuite revenir sur le jeux des regards dans lequel les trois personnages de gauche, complices, se regardent les uns les autres, et le tricheur regarde le spectateur qui devient complice de la scène lui aussi. Dans cette représentation, le personnage de droite va se faire détrousser !
Avec ce dispositif, on va présenter l’oeuvre dans sa globalité, mais en floutant l’image afin que les élèves essayent de deviner, plus que de découvrir, les éléments qui composent l’image. Pour ce faire, deux méthodes : soit on dérègle volontairement la netteté du vidéoprojecteur et les élèves font des propositions. Petit à petit on rétablit la netteté et les propositions sont corrigées, afinées. Ou bien on prépare les images à l’avance. Vous pouvez par exemple utiliser PhotoFiltre. Vous ouvrez votre image, puis allez dans l’onglet Filtre, sélectionnez Effet d’optique, puis Brume -> Blanche. Vous reproduisez plusieurs fois cette opération (raccourci : Ctrl + K) jusqu’à ce que l’effet soit satisfaisant. Les images suivantes sont les mêmes avec l’effet moins poussé.
Présenter deux oeuvres côte à côte dans le but annoncé de les comparer. Ce dispositif a pour but de révéler les caractéristiques et/ou les invariants plastiques. L’objectif sous-jacent est l’apprentissage du code pictural par la prise de conscience des différences et des points communs dans les images proposées. La comparaison permet de dégager des éléments du langage plastique : sujet traité, espace et composition, lignes, formes, couleurs, matière, format, mouvement (et immobilité) ou impression ressentie.
Pour utiliser ce dispositif de présentation, il faut avoir sélectionné un tableau en fonction de la notion que l’on veut aborder. Par exemple, pour les couleurs chaudes et couleurs froides, voici les tableaux que j’utilise (la séquence ICI) :
Le travail se fera sur un format A5, inutile de faire trop grand, le but de l’activité n’est pas la qualité de la production réalisée mais les idées trouvées. On propose aux élèves 3 fragments de l’oeuvre (environ 4 x 3cm) qu’on leur impose ou qu’ils choisissent. Ils les collent en les agençant comme ils le veulent sur leur feuille. La tâche consiste à prolonger les fragments pour les relier les uns aux autres. On peut organiser ce travail en atelier, chacun ayant un médium différent : feutres, gouaches, crayons, pastels, encres, fusains, …
On compare ensuite les différentes productions, les éléments représentés, les compositions, puis on prend connaissance de l’original et on les compare (agencement des éléments, scène représentée, …).
L’enseignant, ou un élève, observe une reproduction de l’oeuvre sans que le reste de la classe n’en ait connaissance. Il en fait une description orale. Les élèves essayent de la reproduire en réalisant un croquis (format A5 également).
L’oeuvre est dévoilée dans son intégralité. On crée 5 cartes correspondant aux 5 sens (oeil, nez, oreille, langue, doigt) ou bien une roue permettant de tirer au sort l’un des 5 pictogrammes. Chaque élève tire une carte au sort puis doit imaginer, selon le cas, qu’il explore l’oeuvre par le toucher, l’odorat, la vue, le goût ou l’ouïe. Il doit ensuite faire part à la classe de ce que l’on pourrait entendre si on se trouvait dans le tableau, ou ce que l’on y verrait (dans le cadre mais aussi hors cadre !), l’odeur qui flotte, le goût qu’on lui associerait ou encore les sensations tactiles qu’on imagine.
On présente la reproduction du tableau aux élèves et, sans la commenter, leur demander de produire des questions à poser dessus. Ces questions peuvent concerner les éléments présents, mais aussi l’analyse de l’image (couleurs, lumière, composition et masses, lignes de force, …) ou les références qu’on y retrouve, l’influence d’autres peintres ou la relation faite avec une autre oeuvre déjà rencontrées. Plus le regard et l’analyse des élèves vont s’affiner et leur culture artistique croitre, plus les stratégies d’exploration vont s’affiner et les questions devenir pertinentes.
Pour finir, voici des liens vers des cyber-collègues qui ont aussi abordé la présentation des oeuvres :
16 pensées sur « Introduire une oeuvre d’art ! »
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J’ai testé le dévoilement progressif sur l’oeuvre de de la Tour (en inspection d’ailleurs), ça fonctionne super bien !
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j’aime beaucoup aussi !
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Merci Olivier pour le lien !! Tu sais que je suis en train de te dévaliser ?? Mon disque dur se remplit de bonnes idées.
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Mais de rien ! Et si ça peut servir ou inspirer, c’est encore mieux ! Et encore une fois, je suis vraiment content de te retrouver sur les blogs !
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Hehe ! Suis remotivée !!
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Ben moi je trouve que tu tournes autour du pot sans planter cuillère dedans. Il n’y a pas besoin de faire tant de chichis: Une photocop du tableau collé dans le cahier le vendredi soir, à copier 20 fois à la maison pendant le weekend et lundi, dictée de tableau portant sur l’ensemble des oeuvres étudiées dans l’année!
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Comme on dit, « Pas besoin de tortiller du c** pour ch*** droit » !
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Moi qui me demandait ce que je pouvais faire pour rendre la présentation des œuvres, je suis servie! Merci beaucoup pour toutes ces bonnes idées. Je vais tester le floutage dès mardi!
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Mais avec plaisir !
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Quelle est l’oeuvre que tu vas présenter ? (Je suis curieux !)
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Je vais présenter « cheval cabré » de Léonard de Vinci. J’ai préparé quelques oeuvres sur le thème « le cheval dans l’art » car nous venons de débuter un cycle d’équitation (on a de la chance n’Est-ce pas!) D’ailleurs, si tu as des idées en plus des miennes,qui sont ici je suis preneuse. Merci encore !
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Re bonjour (c’est mon second comm de la journée et je pense que ce n’est pas le dernier ;-)).
Je suis très impressionnée par ces idées et comme les autres collègues, je fais le plein 😉 J’aime beaucoup l’idée de l’association d’éléments et j’aimerais avoir un retour de ta part ou de quelqu’un qui passe par là sur un exemple de comment cela s’est passé en classe.
En effet, j’adore le principe mais je crains la réaction des élèves. Ont-ils joué le jeu et apporté des choses? Qu’as tu récolté par exemple et sur quelle oeuvre? Leur avais tu donner un exemple avant une fois pour leur montrer le champ des possibles?
D’avance, merci de ton aide 😉 -
Encore moi! Comment tu réalises la superbe animation du dévoilement progressif? J’adore!!
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Ravi de voir que mes ressources te plaisent !
pour être honnête, je n’ai pas utilisé ce fonctionnement. Mais je suis convaincu que cela dépend de la manière dont c’est amené. La première fois qu’on l’utilise, mieux vaut ramener des objets, des images, soi-même et expliqué le lien que l’on y trouve., ouvrir la discussion sur d’autres objets qui pourrait avoir un rapport, et les demander d’en ramener le lendemain. Et c’est en répétant l’activité que le principe sera assimilé.
Après, ça dépend aussi beaucoup de ta classe, du milieu…
Si ce principe te plait, tu peux jeter un oeil dans la partie Rituels,Le chemin d’images y ressemble.
Et pour le dévoilement progressif, c’est un powerpoint, simplement, monté ensuite avec un site de production de GIF. Je présente des exemples dans mon exploitation du Cirque, de Seurat, ou dans ma séquence sur Les très riches heures du Duc de Berry. -
Merci de tes réponses. Je vais tester l’association d’éléments l’an prochain et je manquerai pas d’en reparler 😉 (Je suis en congé mat en ce moment)
Quand au montage, il va falloir que je regarde ça de plus près 😉 -
Bonjour!
Merci pour ce partage très intéressant et enrichissant!
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Mes deux « serial paper-cutters » préférés sont de retour ! Quelques mois après la sortie de leur premier album, Le loup de Six-Cailloux (n’hésitez pas à aller lire l’article consacré), le duo nous propose un second livre, La légende de la vallée, au moins aussi beau que le précédent !
L’originalité de leurs créations, c’est avant tout l’univers graphique dans lequel ils nous plongent ! Un univers sombre, fin, détaillé, subtil qui nous rappelle les jeux d’ombres chinoises. Ce graphisme est obtenu grâce à une technique peu connue, le « paper-cut ». Encore une fois, je vous renvoie à l’article précédent dans lequel les auteurs nous présente ce travail !
Et comme je suis un privilégié, j’ai eu la chance de pouvoir poser quelques questions à Eric (graphiste de profession) et Solène (prof des écoles ) !!!
Solène, tu veux bien nous présenter Eric ? Et Eric, tu nous parles de Solène ?
Eric est quelqu’un de très talentueux, qui se passionne pour de nombreux domaines, c’est ce qui rend sa technique si originale.
Merci Solène. Je dois avouer que la détermination de Solène m’a toujours fascinée. Et en tant que collaborateur, sa grande connaissance de la littérature jeunesse couplée à sa faculté d’écrire de si belles histoires en si peu de temps sont des atouts indéniables
Vos voulez bien nous dévoiler le synopsis de « La Légende de la vallée » ?
C’est l’histoire d’une famille qui arrive dans une vallée déserte. Il y a deux sœurs dans cette famille qui vont vouloir aller explorer une forêt inquiétante qui se trouve à proximité. A partir de là, elles vont suivre des chemins très différents…L’aînée va tout faire pour sortir de cette forêt qui bien sûr est maléfique et la cadette voudra y rester…
Solène l’a parfaitement résumé. Je rajouterais que même si cet album se veut un peu plus « noir », et moins consensuel que le précédent, il reste tout de même adapté aux jeunes lecteurs qui ont apprécié notre 1er ouvrage.
Au delà du graphisme, il y a forcément un lien entre ces deux livres. Vous nous expliquez ?
Les histoires sont liées, l’une explique l’autre…Mais les deux albums peuvent être lus indépendamment l’un de l’autre ; c’était important pour nous.
Oui, oui, il y a un lien entre les deux histoires. Ce que l’on peut vous dire, c’est que cela se passe au même endroit, mais pas à la même époque.
Y a-t-il une légende, des inspirations à la source de la vôtre, de Légende ?
C’est une bonne question…Pas en particulier je pense mais nous connaissons tellement de contes, avons tellement d’influences que c’est évident que cela se retrouve dans nos albums…Les cailloux peuvent faire penser au Petit Poucet, la forêt de ronces à La Belle au Bois Dormant (je venais de voir le film Maléfique quand j’ai écrit l’album) mais après nous n’avons pas pensé à une autre légende pour écrire celle-ci.
Etant l’illustrateur, je vais chercher mon inspiration dans le graphisme de mes illustres aînés plus que dans leurs écrits.
Comment est née cette seconde histoire ?
Déjà grâce à notre éditrice qui en voulait une deuxième, et ensuite parce que mon père nous disait depuis le début qu’il fallait qu’on explique pourquoi la vallée du premier album s’appelait »Six-Cailloux » et il avait raison car quand nous intervenons dans des classes les enfants nous le demande tout le temps !
C’est vrai que les enfants ont joué un grand rôle dans la création de ce nouvel opus. En effet nous nous sommes dit qu’il fallait répondre à la question récurrente « pourquoi la vallée s’appelle Six-cailloux ? », c’est ce que nous avons tenté de faire ici.
Solène, tu as des auteurs favoris en littérature de jeunesse ? Des auteurs qui t’inspirent, t’influencent ? »
Je suis plutôt fan d’illustrateurs comme Lacombe, Canepa (la BD « End » est magnifique), Mazzanti… J’adore « Les carnets de Cerise », les dessins sont magnifiques et les histoires émouvantes. Dernièrement j’ai découvert l’auteur Ransom Riggs à travers son livre « Miss Pérégrine et les enfants particuliers » que je recommande absolument, le concept est génial, l’histoire prenante et angoissante, bref c’est mon dernier coup de cœur… Mais j’aime tellement d’auteurs et illustrateurs que c’est impossible de choisir.
Eric, l’univers de la littérature de jeunesse t’était déjà familier avant de te lancer dans l’aventure ou est-ce nouveau pour toi ?
Sans être réellement nouveau pour moi, j’avoue que c’est un univers qui ne m’était pas vraiment familier. Mais Solène est toujours prête à me faire découvrir ses dernières pépites. Et venant du milieu du graphisme pur, j’ai d’autres sources d’inspiration et j’espère que cela nous permet de nous démarquer un peu.
Vous avez participé à des rencontres dans des écoles, vous pouvez nous en parler ?
C’était super ! Les enfants posent plein de questions très pertinentes, on amène nos maquettes, il y a beaucoup d’échanges. En général, les enfants ont déjà travaillé les albums précédemment et nous écrivent avant la rencontre, c’est génial de recevoir au courrier une lettre d’enfants, de l’ouvrir, de découvrir leurs questions…Parfois les enfants font eux-mêmes un travail de découpage pour illustrer une histoire ou un thème et c’est impressionnant de voir ce qu’ils arrivent à faire ! A chaque rencontre, nous avons de nouvelles surprises, personnellement j’adore ça.
J’ai plus ressenti ces rencontres comme l’aboutissement de notre travail en amont. Rencontrer nos lecteurs est génial et très enrichissant ! Quand les élèves nous posent des questions auxquelles nous même nous n’avions pas pensé, c’est parfois déconcertant, mais je pense que cela nous aide à être encore plus proches de leurs attentes dans l’avenir.
Vous avez sûrement d’autres projets en cours. On peut en savoir un peu plus ?
On est en plein dans le troisième album, toujours avec la même technique, toujours avec un lien avec les deux précédents. Celui-ci nous donne du fil à retordre car il y aura énormément d’animaux et l’essentiel de l’histoire se passera dans une forêt, ce qui n’est pas notre grande spécialité. Mais justement c’est un défi que nous comptons bien relever !
J’ai su que votre livre plaisait aux 4 coins du monde. C’est génial ! D’où avez-vous eu des échos ?
Je ne sais pas s’il plaît mais nous avons vu qu’il était en vente au Japon et au Canada, c’est énorme ! Il ya une librairie à Montréal qui fait toujours des critiques supers sur nos livres, on est très flattés ! Jamais on aurait cru qu’on truc pareil pourrait nous arriver ! Les échos viennent de nos proches qui fouillent partout sur le net et traquent les infos qui nous concernent, ils sont trop marrants !
Ça c’est la cerise sur le gâteau ! Cela veut dire que les thèmes abordés sont universels, et que nos écrits peuvent toucher des gens aux 4 coins de la planète.
Un dernier mot ?
En tous cas merci Olivier pour ton soutien depuis le début, ; c’est grâce à des gens comme toi qu’un nouvel album a pu voir le jour !
Encore merci pour tout Olivier, en plus de l’aide que tu nous apportes, tu fais un travail énorme pour les enseignants et les jeunes lecteurs, et pour ça je te félicite !
Mais c’est moi qui vous remercie, Solène et Eric ! Encore merci de votre disponibilité et d’avoir pris ce temps pour nous ! On vous souhaite bonne route et on espère avoir des nouvelles de la suite de vos projets !!!
Merci pour la synthèse, c’est le seul domaine où je n’ai aucune, mais absolument aucune compétence au départ, alors toute idée est bonne à prendre. En mater depuis trois mois, je découvre aussi tous les Retz sur le sujet, et j’adore (collage et arts visuels, le geste graphique, actions plastiques, outils graphiques, ateliers graphiques)… merci du partage, parce que, notamment en histoire de l’art, après 15 ans de collège, ‘jai d’autres programmes en tête 😉
Je te comprends Sage ! Je ne connais pas les ouvrages de chez Retz pour la mater’, mais concernant le cycle 3, je ne suis pas fan de ce qu’ils proposent en arts visuels. Les propositions aboutissent toutes à des productions identiques. Quoique, j’ai beaucoup aimé 20 propositions en arts visuels à l’école élémentaires. La partie théorique en début de livre est intéressante et les projets proposés reposent sur une vraie démarche.
Cela devient une habitude de trainer par ici! Je n’ai jamais autant appris en art pla que depuis que j’ai découvert ton blog! Merci. Moi qui revait de prendre « l’art » comme thème annuel l’an prochain, je suis ravie.
Juste pour te remercier également car sur ton conseil, j’ai commandé « Petites histoires de Chefs d’oeuvre », je l’ai reçu ce matin et ai passé l’après-midi le nez dedans! C’est une merveille! Merci 😉
Mais quelle bonne habitude !
Il est vraiment formidable ce livre, j’ai passé des heures le nez dedans. Et amener les enfants à le lire et comprendre la narration est tellemenplus intéressant !