M’dame Audrey nous fait le plaisir de nous présenter un second projet qu’elle a réalisé cette année : il s’agit de sculptures inspirées des Nanas de Niki de Saint Phalle.
Un énoooooooooorme merci à elle pour ce super projet !!!!
Niki de Saint Phalle est née à Neuilly-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine, le 29 octobre 1930 et est morte à La Jolla,comté de San Diego, Californie (États-Unis) le 21 mai 2002.
C’est une plasticienne, peintre, sculptrice et réalisatrice de films française.
Niki de Saint Phalle grandit aux Etats-Unis même si elle vient voir ses grands-parents en France.
Son enfance sera marquée par le viol infligé par son père quand elle aura onze ans.
Après avoir passé son bac, Niki travaille à temps partiel comme mannequin des magazines Vogue ou Life, etc.
En 1952, elle rentre en France avec son premier mari Harry Mathews et leur fille Laura. A Paris, Harry continue ses études musicales tandis que Niki apprend l’art dramatique.
En 1953, elle est internée à Nice et, à l’hôpital, elle est prise d’une « pressante envie de peindre » selon ses propres mots. Elle se met à le faire de façon frénétique et s’aperçoit que cela soulage ses angoisses.
Entre 1956 et 1958, Niki de Saint Phalle réalise quelques travaux de peintures à l’huile et se fait connaître par le grand public pour la première fois en réalisant une exposition dans la ville de Saint-Gall.
Elle commence à rencontrer de nombreux artistes, dont Jean Tinguely et son épouse Eva.
En 1960, Niki quitte Harry Mathews qui garde leurs enfants. Plus tard, elle se met en couple avec Jean Tinguely qui la présente à d’autres artistes, notamment les Nouveaux-Réalistes.
En 1961, elle est rendue célèbre lors d’une exposition avec les « Tirs ». Il s’agit de peintures réalisées en faisant éclater des tubes remplis de couleurs à l’aide de tirs à la carabine. Cette nouvelle façon de peindre la propulse sur le devant de la scène artistique mondiale.
Suivent alors d’autres chefs-d’œuvre qu’on lui connaît, tels que « Les Nanas », « le Jardin de Tarot », « La fontaine Stravinski » en collaboration avec Jean Tinguely,
« Cercle magique de la Reine Califia », « L’Ange protecteur », « La lune », « Cyclope » …
Les réalisations s’inscrivent dans un travail autour de la mythologie grecque. Les élèves ont choisi le dieu ou la déesse qu’ils souhaitaient représenter. Ils connaissaient également déjà l’artiste.
On a eu besoin de :
– Coussins (1 par nana – c’est de la récup’, ce sont les élèves qui les ont ramenés)
– Journaux
– Bandes de plâtre
– Colle cellulosique
– Peintures acryliques
– Gesso
– Scotch
– Feutre-gouache noir
– Bassines
Pour les fournitures, la colle, les bandes de plâtre et l’acrylique ont été commandés sur ce site :
Durée : 1 séance de 30 minutes environ. Ceux qui terminent en avance commencent le découpage des bandes de papier
Durant cette phase, les élèves se sont mis d’accord au sein de leur groupe sur le dieu ou la déesse qu’ils allaient sculpter ainsi que sur les attributs, les couleurs…
Au final, les réalisations seront simplifiées afin d’éviter des « dégâts » lors de la mise en couleur (je souhaitais intervenir le moins possible).
Cette étape rapide vise à mettre en forme le coussin à l’aide du scotch afin de former les bras et les jambes de la future sculpture.
J’ai également ajouté du scotch autour de taille afin de lui donner un peu plus de formes.
Durée : 2 séances d’une heure (1h pour le recto, 1h pour le verso)
Après avoir découpé des bandes de papier dans les journaux, les élèves ont recouvert entièrement leur coussin et confectionné la tête.
Dans le même temps, certains élèves réalisent les attributs des dieux.
Durée : 2 séances d’une heure également. L’ensemble est ensuite recouvert de bandes de plâtre.
Durée : 3 séances de 1 heure.
Avant de peindre les nanas, les élèves ont mis une couche de Gesso. Cet enduit permet de rendre la surface plus lisse, plus adhérente et réduit l’absorption de la peinture par le support.
Les élèves se sont aperçus qu’ils avaient peut-être été un peu trop ambitieux dans leur projet initial et, d’un commun accord, il a été décidé de simplifier les motifs.
Sur le site de la circo d’Annemasse, vous trouverez un dossier sur l’artiste, avec notamment des photos de ses oeuvres mais aussi des coloriages de certaines Nanas : c’est par ICI.
Le dossier pédagogique de l’exposition consacrée à Niki de Saint Phalle qui s’est tenue au Grand Palais :
14 pensées sur « Les Nanas, de Niki de Saint Phalle ! »
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Cool!! Merci de cette belle trouvaille… Ça donne envie d’essayer 🙂
Mel
Wahooou, c’est trop génial comme projet ! Et le rendu est superbe. Bravo à M’dame Audrey et merci à Olivier pour nous le faire découvrir 🙂
Merci Mel
Merci bcp Orphéecole !! J’apprécie ton compliment d’autant plus que j’admire ton travail ! Alors encore merci !!!!
Le choix des personnages est original par rapport à ce qui se fait habituellement à partir de Niki de Saint Phalle. Bravo.
Merci les fillles ! C’est vrai que j’ai une super chroniqueuse !
Je vais rougir lol
Magnifique résultat, merci à vous deux, bravo aussi aux élèves
Magnifique travail!
Merci beaucoup !
Waouh ça rend super j’adore! Bravo Audrey!
Bravo !! J’adore !!!!!! Merci pour ce partage !!!!!!!!!!!!
Merci Solène et merci MultiK
C’est un projet qui prend du temps (et il ne faut pas avoir peur d’avoir une classe « cracra ») mais les élèves sont motivés du début à la fin et apprécient la rencontre de nouvelles techniques.
Et j’avoue, la maîtresse s’éclate aussi !
Très chouette projet!!! Je suis allée voir l’expo qui était magnifique!!!!