Ici vous trouverez des ressources trouvées chez des cyber-collègues que je trouve particulièrement bien faites ! Le cahier d’art est bien rentré dans les écoles à présent, mais jetons un oeil à ce qu’il peut contenir.

Tout d’abord, on va ouvrir l’article par un grand débat : vaut-il mieux classer les fiches et autres travaux par périodes historiques ou bien par domaines artistiques ? Pour ma part, je pense que la première solution est plus pertinente, l’étude d’oeuvres étant souvent couplée au programme d’histoire (sans compter le fait que certains domaines risquent de rester misérablement vides :oP )

Tout d’abord, chez Lala, de magnifiques intercalaires pour découper les périodes historiques :

Chez Cenicienta, des fiches pour les traces écrites en Histoire de l’art. Elles n’ont que des avantages : déjà, c’est tout prêt. Mais elles sont vraiment bien faites ! On y retrouve le domaine artistique concerné, plusieurs vues de l’oeuvres (parfois des détails, parfois différentes vues), le cartel, une frise historique pour situer la période de création et la taille relative de l’oeuvre : tout ce que l’on demande à l’élève d’identifier !

Au verso, une partie Pour aller plus loin ainsi qu’une ligne pour exprimer son ressenti face à l’oeuvre.

Si vous voulez enrichir ces fiches par une ressource interactive, vous pouvez ajouter un QR-Code, mais si vous savez, ces dôles de carrés pixelisés qu’on voit partout. Une fois votre ressource trouvée, vous vous rendez sur un site tel que celui-ci, vous entrez votre lien et il crée un QR-Code. Y a plus qu’à l’imprimer !

Chez Gandalf, vous trouverez un annuaire inversé de fiches d’histoire des arts. C’est par ICI !

Je vous propose une nouvelle fois ma fiche sur Exprimer son ressenti, qui permet de guider les élèves, de les aider à poser des mots sur ce qu’ils peuvent éprouver face à une oeuvre.

Le site de Patrick Straub : on y trouve mille et une idées, mais ce que j’ai envie de vous présenter, c’est son travail sur des propositions de cahiers d’art. On y trouve toute la réflexion de ce conseiller péda sur ce que peut contenir un tel cahier. On y trouve par exemple tout c que propose Cenicienta sur le recto de ses fiches.

A cela, il propose d’ajouter une partie A propos de l’oeuvre et du contexte de création. Par exemple, des informations supplémentaires brèves et percutantes, parlant du sens de l’oeuvre (ce que ça représente : une nativité, un paysage marin, …), du message émis, de la démarche de l’artiste, le contexte de création, la vie de l’artiste, la démarche dans laquelle il s’inscrit. On peut y mettre également quelques caractéristiques du style ou du mouvement auquel l’oeuvre se rattache.

Il nous propose ensuite de garder une trace de la relation sensible et personnelle à l’oeuvre. C’est à partir de ces réflexions que j’ai créé la fiche précédente.

Puis, dans une dernière partie, Patrick Straub propose de faire figurer une analyse de l’oeuvre, de questionner l’oeuvre dans la manière dont elle est construite : des questions liées à la forme, à la technique, au sens et à l’usage. Cette partie-ci est vraiment costaud à mettre en oeuvre. Pour ma part, je traite de la manière dont l’image est construite, de la lumière, de la perspective, des lignes de force, des couleurs, des masses, etc… (si ça vous intéresse, c’est par ICI) mais je ne les fais pas figurer dans les traces écrites.

Enfin, l’auteur préconise une partie sur les pratiques éclairantes, des activités permettant d’éclairer un ou plusieurs aspects de l’oeuvre : sur le sens, la forme, l’usage, la technique utilisée, la démarche (ce qui n’est pas la même chose qu’une activité « à la manière de »). Cette partie sert à l’élève à prendre conscience de ce qu’il a appris.