04/12/14 : ajout de la partie Pratiques artistiques
21/12/14 : ajout de la séance d’histoire des arts sur Le cirque, de Seurat
Aujourd’hui, je démarre une série d’articles. Je voudrais permettre aux élèves de s’approprier les éléments d’analyse d’œuvres, tels que la composition, la lumière, la couleur, le traitement de l’espace, … Il s’agit là d’une proposition de séance sur la couleur.
Voici les deux images qui servent à cette séance. Cliquez dessus, puis clique droit/Afficher l’image pour obtenir le fichier en définition suffisante pour être projeté.
Le Parlement en feu, William Turner, 1835
Saint Georges majeur au crépuscule, Claude Monet, 1908
Voici le diaporama qui permet de réaliser un tri d’oeuvres :
Pour la trace écrite, je me suis inspiré d’un article (ici) et de cette image. Je me suis contenté de traduire.
Lors de la séance suivante, je vous propose 4 ateliers qui permettront de mettre en application ces nouvelles connaissances.
Atelier 1 : créer les différentes nuances à partir d’une couleur. J’ai trouvé une idée d’activité très bien faite chez Jack Koch. Cliquez sur la photo pour découvrir les consignes. Pour ma part, je ne réaliserai que les bandes du haut et du bas (le mélange de couleurs étant abordé dans un autre atelier).
Je suis également tombé sur des productions intéressantes chez Charivari (celle intitulée « Clair de Lune ») et aussi chez Azraelle (regarder le document « Fiche prep nuancier »).
Atelier 2 : Le champ de bataille. Il s’agit d’une activité tirée d’Histoires d’arts en pratique, de Patrick Straub, chez Accès Éditions (si vous ne le connaissez pas, foncez le feuilleter – si vous ne l’avez pas encore : mais qu’est-ce que vous attendez ? C’est un de mes indispensables en histoire des arts et arts visuels !).
Atelier 3 : Il s’agit de colorier un mandala en respectant des contraintes concernant les mélanges de couleurs ainsi que les couleurs complémentaires.
Atelier 4 : Réalisation d’un affichage sur les contrastes de couleurs
Pour accéder aux fiches, c’est par ici :
Et pour finir, je termine la séquence avec une séance d’histoire des arts sur le pointillisme, mouvement dont les peintres utilisaient des mélanges optiques plutôt que de mélanger les couleurs sur la palette ou la toile. Mon choix se porte sur Le cirque, de Seurat, à retrouver ICI.
13 pensées sur « Couleurs chaudes, couleurs froides ! »
Cette fois-ci, je ne fais que relayer un travail que j’ai vu et qui est absolument exceptionnel. Il s’agit d’idées d’exploitation, d’appropriation de la toile de Seurat : Les baigneurs d’Asnières.
A la National Gallery de Londres, une partie du sous-sol est consacrée à l’exposition de travaux réalisés par des scolaires, et ils on tout à fait leur place dans un tel musée, croyez-moi !
Voici le document pédagogique du musée, je ne l’ai pas lu, je l’avoue, mais je relaye.
Sur un écran étaient projetées différentes pistes de travail, je les ai prises en photo, d’où la mauvaise qualité, mais les pistes d’analyse du tableau qui en découlent sont très bien pensée.
2 pensées sur « Les baigneurs d’Asnières, de Seurat ! »
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Suite à un travail mené en poésie, j’ai abordé les allégories. Pour ancrer la notion, voici un diaporama qui permet de découvrir des formes d’allégories à travers la littérature, la peinture, la sculpture et le cinéma.
Voici la trace écrite, sous forme de leçon à manipuler (d’après l’idée de Mélimélune)
Pour une exploitation des vanités en arts plastiques, allez faire un tout chez BigBoom :
7 pensées sur « L’allégorie ! »
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Très sympa ton diaporama! Je reviendrai pour lire la trace écrite
Merci pour le lien, je vais en mettre un également vers ton diapo -
Merci BigBoom ! La trace écrite est prête, je la mets en ligne rapidement.
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Je n’arrive pas à ouvrir ton diaporama ??? (j’ai un message « page introuvable »)
Chouette ta leçon à manipuler….encore un sujet que je ne maîtrise pas et que je vais pouvoir explorer… -
Merci Lala !! J’ai pensé à Mélimélune et toi en décidant de la mettre sous forme de leçon à manipuler. Effectivement, le lien n’était pas bon, j’ai déplacé le fichier après l’avoir mis en ligne
Etudier les allégories en soit, ce serai hors programmes (les figures de styles n’ont pas à être travaillées), j’ai créé ces docs pour compléter ma séquence de poésie. -
C’est très chouette, bravo !
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J’hallucine… Trop génial. Merci beaucoup pour ce partage. C’est passionnant et j’en connais que cela devrait passionner !.
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Avec plaisir ! Et merci à toi pour ton message !
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Voici une proposition de démarche autour de la notion de narrateur, loin d’être évidente pour les élèves. Cela mène d’ailleurs parfois à des problèmes de compréhension ou d’interprétation.
Par ICI, vous trouverez toutes les explications théoriques sur la notion.
Autour de la notion de narrateur, on va pouvoir travailler :
– la définition de la notion. Voici les documents que j’utilise. Les premiers textes sont tirés de Littérature au Quotidien, aux éditions SCEREN, dans laquelle l’élève apprend à reconnaître les indices permettant de savoir si le narrateur est interne ou externe à l’histoire (présence du JE dans les parties narratives). Par contre, je ne retrouve plus les fiches de prep sur mon disque dur.
Pour la première séance, je distribue ces extraits et demande de cherche :
1° Qui raconte l’histoire
2° Relever les indices qui permettent de le prouver
Lors de la mise en commun, on fait ressortir le fait que dans 3 textes sur 4 (tous sauf Aboie Georges), la personne qui raconte l’histoire est l’un des personnages. On s’en rend compte par la présence de la première personne dans la narration (je, moi, m’, nous, mon, …), c’est à dire en dehors des dialogues. On copie également une trace écrite reprenant les termes de NARRATEUR, NARRATEUR INTERNE et NARRATEUR EXTERNE et la manière de les reconnaître.
Lors de la 2e séance, je propose de transformer l’extrait d’Aboie Georges afin que le narrateur soit Georges ou sa mère. Si on en sent le besoin, on peut aussi proposer ces nouveaux extraits avec la même consigne que lors de la séance précédente :
Télécharger « Evaluation sur le narrateur.pdf »
– L’autobiographie, réelle ou imaginaire, ou quand l’auteur et le narrateur ne font qu’un. Un grand classique du genre est Léon, de Léon Walter Tillage, qui nous raconte son enfance et retrace son quotidien au temps de la ségrégation, du Ku Klux Klan, puis son combat pacifique du temps de Martin Luther King.
– Le journal intime, à exploiter avec Mon je-me-parle, de Sandrine Pernushe(à découvrir chez Lala aime sa classe ICI) , Le journal d’Anne Frank, Le chat de Tigali, de Didier Deaninckx ou Je t’écris, je écris de G. Caban (à découvrir chez Mélimélune ICI)
– Le relai de narration : lorsqu’une histoire est racontée par des protagonistes différents au fur et à mesure de la narration. On peut prendre l’exemple de L’enfant Océan, de Jean-Claude Mourlevat dont voici un exemple d’exploitation (1 seul livre pour l’ensemble de la classe est suffisant):
– Différents points de vue sur un même évènement, ce qui permet d’aborder la notion de subjectivité également, comme dans Verte, de Marie Desplechin, (un exemple de séquence sur le site Attire Lire ICI) ou Une histoire à 4 voix, d’Anthony Browne dont vous trouverez une exploitation sur l’incontournable site de Mélimélune ICI
– La non fiabilité du narrateur : dans certains livres, l’auteur pose délibérément un problème de compréhension en faisant tenir au narrateur des propos erronés par rapport à la véracité de l’histoire. Il faudra alors démêler le vrai du faux pour comprendre l’histoire. C’est le cas dans Moi, Fifi dont on a déjà parlé, mais aussi Journal d’un chat assassin, d’Anne Fine, dont voici une exploitation permettant justement de travailler sur cette non fiabilité. Dans cette histoire, le chat n’a en fait tué AUCUN animal, pas même l’oiseau ni la souris ! J’ai construit ma séquence en utilisant une analyse et une proposition de travail d’Olivier Graff (IEN dans le Nord) que vous pouvez trouver ICI. N’hésitez pas à lire les premières pages du dossier si ce n’est pas ce que vous aviez compris (c’était mon cas !)
9 pensées sur « Le narrateur ! »
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Très intéressant, je vais aussi travailler sur les manipulations de l’auteur notamment dans les nouvelles à chute. « Le chat assassin » fait parti de mes livres en réseau au début de l’année, ça fera aussi un lien avec la suite, merciiiii
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Encore MOI ! merci pour le lien.. j’ai mis ton blog en lien chez moi (il était temps hein ! )
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Merci Lala ! Ne te sens pas obligée 😉 Mais apparaître dans quelques liens depuis une semaine, ça a fait s’envoler mon compteur de visites (sauf aujourd’hui) !
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Ah ben non, je ne me sens nullement obligée ! je retrouve ton chemin plus vite
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encore quelques semaines d’ancienneté au blog et je pourrai prétendre à rejoindre la CPB !
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ah? à quand la date officielle ? il te faut choisir un parrain ou une marraine et préparer une p’tite lettre
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Ça doit être pour la fin du mois, je l’ai ouvert pendant les vacances de Pâques, je vais aller vérifier.
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Très intéressant ton travail sur le narrateur. Je vais m’en inspirer ! Merci pour ce partage
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Avec plaisir !
Image : http://dangerecole.blogspot.fr/
« J’ai rencontré la poésie, elle avait un air bien prétentieux.
Elle prétendait qu’avec les mots on pouvait traverser les cieux.
J’lui ai dit : « je t’ai d’jà croisée et franchement tu vaux pas le coup.
On m’a parlé de toi à l’école et t’avais l’air vraiment relou. »
Mais la poésie a insisté et m’a rattrapé sous d’autres formes,
J’ai compris qu’elle était cool et qu’on pouvait braver ses normes.
Je lui ai demandé : « Tu penses qu’on peut vivre ensemble ? Je crois qu’j’suis accroc. »
Elle m’a dit : « T’inquiète, le monde appartient à ceux qui rêvent trop »
Grand Corps Malade, Rencontres
J’ouvre ce nouvel article avec quelques vers de slam, dont le message risque d’être compris et partagé par beaucoup. La poésie et l’école, c’est pas souvent le grand amour… Pour ne pas être sévère, disons que c’est un chemin trop souvent méconnu. Pas tant que ça après tout, disons qu’on a pris l’habitude de passer sur l’autoroute sans prendre le temps d’apprécier le paysage.
Pour beaucoup, la poésie, c’est la petite ligne dans le cahier de texte « A apprendre pour… » et la récitation qui va avec. Bref, c’est aussi palpitant qu’une leçon de géographie (pardon pour les géographes). Ou encore, c’est un atelier de production « Ecrire à la manière de… » proposé deux fois par an.
A travers cet article et ces quelques ressources, je vais essayer de compiler et synthétiser ce que j’ai parfois trouvé, parfois créé, souvent mis en place. La poésie est un langage à part entière qu’il est possible de partager avec les élèves à condition de leur donner les « clés de compréhension » nécessaires.
Tout d’abord, je vous propose ici 2 ressources, l’une institutionnelle (j’ai lu ce dossier il y a quelques années, et ne me rappelle pas y avoir trouvé quoi que ce soit qui ait attiré mon attention), tandis que l’autre est une vraie mine d’informations !
C’est à partir de ce second dossier que j’ai élaboré ma séquence, ainsi que d’idées et d’ateliers trouvés dans « Former des enfants lecteurs et producteurs de poèmes » de chez Hachette, dans « 20 ateliers de slam poésie » de chez Retz. J’ai aussi vu quelques bonnes choses dans « Ateliers d’expression » de chez Accès Éditions.
Voici le sommaire du second dossier, dont je vous recommande vraiment la lecture à tête reposée (il fait 23 pages). Il vous donnera une idée du sens dans lequel j’ai voulu travailler.
La poésie des autres : imprégnation poétique
Variété des contenus dans les choix de poèmes.
Critères du poétique.
Création d’une « atmosphère poétique ».
Diction et exercices de libération orale.
La poésie qu’on vit : création poétique
Approche sensorielle du quotidien.
Approche émotionnelle du vécu personnel.
Approche par le fonctionnement de la langue poétique.
Approche par les « correspondances » baudelairiennes.
Jeux poétiques.
Illustrations pratiques (Annexes)
Compétences et objectifs, plan de séquence, idées d’activités à mettre en place, la première séance
(pour ceux qui veulent mettre en place un tri de textes, c’est ICI)
La séance 2: Produire un texte riche en allitérations
La séance 3 : Le calligramme (mots, objets, anthologie)
Les images pour la séance 3 ICI, ICI, ICI et Là.
La séance 4 : Le côté poétique d’un objet quelconque, ou comment rendre l’ordinaire extraordinaire
Séance 5 : Donner vie à un objet du quotidien ou à un lieu
Séance 6 : Produire un texte par association d’éléments chers à l’auteur
Séance 7 : atelier à Tremplin Affectif et Imaginaire
Lire la partie consacrée plus bas dans l’article.
Séance 8 : la métaphore – Ecrire à la manière de Gilles Brulet – Le bout du monde
Voir la fiche de prep’ type ICI.
Séance 9 : l’allégorie
Pour aider à mieux comprendre la notion d’allégorie, vous pouvez allez voir une découverte d’autres formes à travers les arts. C’est par ICI.
Rencontres, de Grand Corps Malade – le texte utilisé pour la séance, texte qui peut être mis en réseau avec L’école de la Vie, du même auteur.
Séance 10 : 5 ateliers d’écriture sur des jeux de langue (Détourner des dictons, Détourner des expressions, Employer des mots polysémiques à « contre-sens » de leurs
contextes, Utiliser des rimes riches, Substituer un mot par un autre de sonorité très proche)
Séance 11 : Produire un texte dans lequel on retrouve à de nombreuses reprises la syllabe [ver]
Séance 12 : Atelier à tremplin affectif et imaginaire (TAI)
Lire la partie consacrée plus bas dans l’article
Ou Chantiers-Poèmes. Cet exercice est très répandu dans les classes. Définissons tout d’abord le but de cette activité. Il ne s’agit pas de parodier un texte existant, en cherchant, à part « une fourmi de 18 mètres avec un chapeau sur la tête », ce qui pourrait ne pas exister.
Les chantiers-poèmes ont un double objectif :
– produire un poème à partir d’un texte de référence, donc ;
– mener à percevoir les particularités de ce poème, et donc de mettre le doigt sur ces particularités qui vont permettre de définir le poème en tant que type de texte.
Pourquoi ? Plus les élèves vont manipuler de poèmes, en les analysant, en en relevant ce qui leur est propre, meilleurs lecteurs de poèmes ils deviendront. Ces compétences et connaissances accumulées lors des chantiers-poèmes seront également réinvesties dans les ateliers à Tremplin Affectif et Imaginaire (T.A.I.) ou dans un production personnelle.
Pour cette rubrique-là, je vais avoir besoin de vous, chers lecteurs / blogueurs / collègues. Cet exercice est très répandu dans les classes, et je vous propose d’y faire figurer votre travail, afin de constituer un réservoir d’activités. Pour les plus sympas d’entre vous, j’apprécierai une mise en page identique à la mienne. Pour cela, cliquez ICI afin d’ouvrir un document modifiable. Ne changez pas les polices d’écriture, même si elles ne s’affichent pas correctement sur vos écrans, je les aurai dans les bonnes polices en récupérant vos fichiers. Vous pouvez m’envoyer votre contribution à ziletcompagnie@gmail.com . Essayez de choisir des poèmes denses, qui semblent porteurs d’émotions fortes et créateurs d’images.
Voici des pistes d’analyse qui vont vous permettre de définir les particularités de votre poème, puis de définir vos contraints d’écriture : ICI.
La prep type pour ces chantiers :
Vous trouverez 9 excellentes idées de chantiers-poèmes dans Former des élèves lecteurs et producteurs de poèmes. Ne pouvant pas les mettre en ligne, je me propose de vous les envoyer en échange d’une contribution, au moins le temps de créer un vivier d’activités suffisant.
Poème de référence | Contribution de : |
Monstres, Eugène Guillevic | Zil et compagnie |
Le bout du monde, Gilles Brulet | Zil et compagnie |
Ils m’ont dit, Pierre Boujut | Zil et compagnie |
Ton poème, Jean-Pierre Siméon | Zil et compagnie |
Un exemple de déroulement pour la suite de ce chantier d’écriture :
Séance 2 : Evaluation du premier jet en 3 temps. On ressort la grille d’écriture, ou le poème sur lequel on a porté les annotations servant à l’écriture et :
- autoévaluation par l’élève : quelques jours après ce premier jet, avec un peu de recul, je me relis et je note si j’ai bien respecté toutes les contraintes et si j’ai des points à améliorer.
- On forme des groupes de lecture : par 4, les élèves vont avoir entre leurs mains les fiches de 4 autres élèves. Ensemble, ils les lisent et répondent à 2 questions : Qu’est ce que vous avez trouvé de bien dans ce poème ? Quels sont les points à améliorer ?
- Chaque production est lue par 2 groupes différents, qui ne se communiquent pas leurs remarques (pour ne pas inspirer le 2e groupe de lecteurs). Puis l’élève prend connaissance des remarques qui ont été formulées, et peut les comparer à son auto-critique.
Séance 3 : Réécriture ou 2e jet. A l’aide des remarques établies lors de la séance précédente, reprendre son texte en faisant les transformations nécessaires à son amélioration, et en conservant les points positifs qui ont été relevés. Il s’agit d’un travail d’approfondissement.
L’enseignant annote ce 2e jet, en y ajoutant d’ultimes remarques et en procédant à une correction orthographique selon les habitudes de chacun (grille de relecture orthographique ? Codage à l’aide du code de correction de dictée ?) et du temps que l’on veut accorder à cette étape.
Séance 4 : Création du « chef d’œuvre ». Il s’agit là de recopier son poème en procédant aux ultimes rectifications, en soignant la silhouette et la mise en espace du poème. Le support sur lequel va figurer le poème ne doit pas nécessairement être une feuille blanche A4 à carreaux. On peut essayer de rendre cet acte de création moins « scolaire » pour y voir une finalité plus artistique.
Valoriser les productions : ne pas oublier que l’on écrit pour être lu, et non pas pour être évalué. La dimension de communication doit être réfléchie (participation à un concours, création d’une anthologie, communication des productions sur le blog de classe, lecture à des plus jeunes, à des aînés,… si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas à me les glisser que je complète cette liste).
Et l’évaluation ? Je vais botter en touche. Tout dépend de la finalité que vous donnez à cette évaluation. On peut reprendre la grille d’écriture, y ajouter une partie orthographique et voir si tous ces points ont bien été respectés, mais cela reste très scolaire. On peut aussi chercher à voir la créativité dont à fait preuve l’élève et le réinvestissement des situations déjà rencontrées.
Et dans les cahiers, je mets quoi ? C’est vrai qu’il y a également une attente institutionnelle. En trace de ce chantier, on peut garder :
- le poème original, vierge de toute annotation, qui sera là pour le plaisir de la lecture
- le poème annoté, stabiloté, griffonné
- le premier jet
- les différentes évaluations faites du poème
- le 2e jet annoté par l’enseignant
- le « chef d’œuvre »
On aura ainsi la trace de l’évolution de cet écrit au fur et à mesure du projet.
Je vous propose ici un dossier qui était sur mon PC, dans lequel on retrouve un premier répertoire d’activités :
Des éditeurs proposent également des fichiers tout faits, mais je ne suis pas fan, les contenus ne sont pas toujours pertinents (à mon goût, cela n’engage que moi). Je pense notamment à Voyages en poésie de chez Sedrap.
Cela dit, toutes ces fiches, adaptées, pourraient très bien trouver leur place dans le coin Poésie de la classe, à faire en autonomie. Mais l’analyse du poème avant l’écriture ne pourra pas être très fine et les élèves seront plus dans un exercice de style.
Ces ateliers à tremplin affectif et imaginaire (ou T.A.I.) sont des situations de production libre de poèmes, à partir d’un inducteur, qui peut être de nature très variée (souvenir commun, image, mot, phrase, début de poème, musique, …).
La mise en place de l’un de ces T.A.I. doit se faire lorsque la classe a déjà une certaine pratique, une certain expérience de la poésie. On veillera donc avant à avoir lu suffisamment et à avoir pratiqué des chantiers-poèmes (Écrire à la manière de…) dont des caractéristiques des poèmes rencontrés, des tournures, des formulations, des effets pourront se retrouver réinvestis. Savoir évoquer des images provoquées par la lecture d’un poème sera un atout dans ces ateliers (voir Une lecture quotidienne, dans la partie Imprégnation poétique).
Chaque T.A.I. suit le même déroulement
- On propose le déclencheur à la classe
- Chacun cherche des mots, des bribes de phrases, des images, des sensations, des associations d’idées à y rattacher.
- Mise en commun des trouvailles.
- Définir les contraintes d’écriture puis productions individuelles.
- Lecture des productions par les volontaires.
En récitation, je partage avec vous ma grille d’évaluation (non notée). Chaque élève n’a besoin que d’une seule fiche pour l’année, à coller au fond du cahier de poésie ou bien dans celui d’évaluations.
Une fiche du lexique particulier à la poésie, à compléter lorsque l’on rencontre l’un de ces mots :
Un lien qui vous sera utile (à vous, je vous déconseille, de la communiquer aux élèves) : ce site permet de vous lister des mots qui rime avec celui que vous entrez dans son moteur de recherche. Pratique pour décoincer certains cas, mais à utiliser avec parcimonie. La poésie doit rester une hésitation entre le sens et le son. Si on privilégie les sonorités, on va vite se retrouver avec des textes qui ont des rimes mais qui ne veulent rien dire.
Lire et créer des poèmes, c’est aussi aller essayer de ressentir, de faire passer une émotion. Mais vous l’aurez déjà remarquer, qu’on le veuille ou non, l’école a souvent tendance à demander aux élèves de taire ces émotions, d’être toujours disponibles pour les apprentissages et concernés par la tâche. Afin de mettre en mot ces notions, qui sont complètement abstraites et que certains élèves n’ont jamais réussi à identifier, je vous propose de suivre ces liens, qui vont vous donner des d’activités.
Chez Sage : des fiches de vocabulaires sur les sentiments, les émotions, les sensations
Chez Delfynus : des activités afin de nommer les émotions, les reconnaître (cycle 2)
Dans le coffre de Crapi :des idées pour apprendre à lire les visages (cycle 1)
Des cartes-émotions (diversifier les supports permet une meilleure identification)
Je suis conscient que ces activités ne permettront pas d’aider à faire passer une émotion, ou d’exprimer ce que l’on ressent lorsque l’une d’elle est présente, mais l’apport de vocabulaire est un bon début pour commencer à les identifier.
Chez BigBoom : une dizaine de pistes d’écriture avec contraintes, issues de l’OuLipo
Chez Ombeleen : une séquence sur la création d’un calligramme sur l’univers du Petit Prince
Des situations d’écriture chez Maîtresse Myriam :
Des exemples de fonctionnement pour la récitation chez Miss Bubble, Crayon de Soleil, Eowin et Cenicienta :
Chez Mitsouko, des exemples d’illustrations, des poèmes par thèmes,
une grille d’évaluation et ses bâtonnets « A qui le tour ? »
Des anthologies de poèmes, classés par thèmes :
Un recueil de poésies sur le fantastique :
Chez Onaya :
et là
Chez Abcdefgh, des créations poétiques chantées :
Le rallye-liens de Cenicienta organisé pour le Printemps des poètes :
En littérature de jeunesse, je vous conseille Le magasin zinzin, de Frédéric Clément. Ce livre, que je vous présente ICI, est particulièrement adapté pour l’approche sensorielle du quotidien (je dois prendre le temps de vous proposer l’exploitation de l’album que j’ai faite).
La mise en voix des poèmes est une manière de se les approprier. Elle est largement développée dans Former des enfants Lecteurs et producteurs de poèmes.
Pour aider à la mise en place d’atelier de mise en voix (qui peuvent être fait pendant des ateliers de lecture), voici un ouvrage bien utile ! Sur la double page, à gauche un poème tapuscrit à distribuer aux élèves et à droite ce même poème avec une proposition de mise en voix grâce à des symboles (les respirations du poème) ainsi que des conseils sur la diction.
Et, une fois n’est pas coutume, je vous propose un document pour cycle 2, à faire parvenir à vos collègues de CP et CE1 afin que la culture de la poésie se développe dans l’école et que vos élèves aient de bonnes bases lorsque vous démarrerez : Fichier. IL s’agit d’un dossier issu d’une animation péda que j’avais sur mon PC, mais pas moyen de savoir sur le site de quelle circo je l’avais eue. Une partie théorique, des idées d’activités à mener, des pratiques à mettre en place, des ateliers d’écriture et des idées de jeux poétiques.
J’ai également eu entre les mains le livre Aborder la poésie autrement, de Christian Poslaniec. J’ai parcouru l’ouvrage destiné au cycle 2, et je le recommande vraiment ! 63 poèmes choisis par l’auteur en fonction de leurs spécificités, une présentation du poète et du contexte d’écriture, une piste de présentation en classe et d’exploitation pédagogique, une mise en réseau avec d’autres poèmes et une proposition de dispositif de production à partir de tout cela. Et en plus, le livre est accompagné d’un CD reprenant les poèmes du livre mis en voix par des comédiens. Une bonne base pour votre coin Poésie, non ?
Ce livre existe également pour le cycle 3. Si j’arrive à le lire, je vous en dirai plus !
Celui sur lequel je me suis beaucoup appuyé pour rédiger cet article. C’est pour moi un indispensable !
D’excellentes idées d’ateliers d’écriture. Ces situations, différentes de celles proposées dans des chantiers-poèmes, ne se cristallisent pas sur les contraintes formelles d’écriture, mais proposent des thèmes autours desquels produire (par exemple, reformuler un conte en vers et en rimes, parodier des personnages, imaginer un voyage, …). Il est, à mon sens, important d’alterner ces deux types d’exercices.
Je referme cet article comme je l’avais ouvert, avec quelques vers de mon slameur préféré. Il serait bien sûr plus qu’ambitieux d’espérer que les élèves atteignent, même au bout de plusieurs années cet amour du verbe, alors c’est juste pour le plaisir !
« Moi, j’ai traversé toute la pièce pour atteindre mon petit bureau
Equipé de ma main droite, une feuille et un stylo
Je me prends pour un poète, p’t-être un vrai, p’t-être un naze
Je suis parmi tant d’autres un simple chercheur de phases
Je retourne toutes les phrases en secouant mon esprit
Je traque la moindre rime et j’en rêve même la nuit
Je soulève chaque syllabe pour voir ce qu’il y a en dessous
Il m’arrive même de chercher jusqu’à m’en rendre saoul
J’ausculte tous les mots pour dénicher la bonne terminaison
Je sais prendre mon temps, la patience guide ma raison
Même quand je sors de chez moi, je profite de la moindre occaz
Pour pécho de l’inspiration, j’suis un chercheur de phases
Ca m’a pris petit à petit en voyant les autres écrire
J’me suis dit poser mes textes, ça pourrait me faire plaisir
Et puis trouver le bon mot et le mettre à la bonne place
C’est peut-être ça le plus kiffant, la bonne rime efficace
Quand je trouve une bonne phase, pour moi plus rien n’existe
Je ne vois plus, n’entend plus, je suis comme un autiste
Alors j’en veux plus, je veux qu’on se souvienne de mon blaze
Je suis parmi tant d’autres, un simple chercheur de phases »
Grand Corps Malade, Chercheur de phases
53 pensées sur « Entrer en poésie ! »
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Merci d’avoir pensé aux petits , c’est vrai que la poésie est toujours la « dernière roue de la charrette », alors avec tes docs, c’est plus simple de s’y plonger, je ne promets rien mais je vais essayer… Merci pour la compil de dossiers et son partage…
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Et bien, elle est encore riche ta séquence…Merci
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Il reste surtout beaucoup de travail ! C’est une séquence que j’avais faite il y a 3 ans, mais c’était des notes prises à la main. Il faut tout taper à présent.
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Ton travail impressionnant me rappelle que j’ai négligé la poésie cette année par lassitude de la récitation. Du coup cela va me booster. Merci.
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Très jolie séquence, hop dans ma malette ^^. Possible qu’on m’envoie en cycle 3 pour deux semaines dès lundi, ça pourrait fort bien me servir très vite…
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Oups ben non, en fait je n’arrive pas à télécharger tes docs… grrrr d’ordi, je vais revoir les configs et repasser.
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Merci toutes les deux !
Sage, c’est ton pc qui merdouille ou les liens vers mes docs ne sont pas bons ? -
C’est forcément mon pc, ne t’en fais pas : il n’ouvre plus aucun pdf, pas seulement sur ton blog ^^ et même après redémarrage. Je file fouiner dans les tréfonds de son âme.
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C’est bon ou presque… je pense que mon charmant conjoint a dû désactiver l’antivirus sur mon netbook qui est synchronisé avec mon pc , bref… un bon nettoyage et hop. Merci pour la séquence donc !!
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Un grand bravo et merci pour cet article très riche et intéressant!
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encore moi (décidément), j’ai un p’tit truc sur les sentiments, les sensations, les émotions si ça peut t’intéresser, c’est là.
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Merci Bigboom et Sage ! Bravo à vous si vous m’avez suivi jusqu’au bout de l’article (c’est un roman, là) ! D’ailleurs, j’ai hésité sur la mise en forme : est-ce suffisamment lisible ou vaut-il mieux que je divise l’article sur différentes pages avec une sorte de menu ?
Sage, ta fiche me plait beaucoup, je l’ajoute aux liens de Delphine et Pepourlavie dès que je rallume le pc, merci ! -
ton article me plait comme ça, c’est riche mais synthétique dans le sens où tu brasses (pas de l’air, hein) tout autour de ton sujet. Si tu scindes, tu perds un peu l’esprit, et ce qui t’a amené à construire une telle séquence, et pas sûre que je serais allée picorer dans chaque lien… mais c’est ton blog, à toi de voir (et attends d’autres avis,hein).
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C’est dans cet esprit que je l’avais éçrit ainsi, mais en voyant la longueur, j’ai peur de perdre du monde avant la fin
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Je partage l’avis de Sagebooker mais après c’est à toi de voir …
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Je vais laissé comme ça donc ! Sage, j’ai aouté ton lien
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Merci, c’est bien gentil à toi
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Que de pistes, c’est super intéressant ! Effectivement nous avons travaillé sur les différents supports littéraires avec mes élèves et quand je leur ai demandé ce que c’était, ils m’ont répondu « ce qu’on apprend à l’école »… arghhhh mais non !
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C’est aussi parce que c’est comme ça qu’elle est utilisée. Dans les programmes des années 50, l’objectif de l’enseignement de la récitation était de donner aux élèves un modèle de langage oral soutenu et correct. Et depuis, c’est à peine si sa place en classe a évolué.
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wouah ! quel boulot !! bravo et merci pour ton partage! J’ai beaucoup de mal à travailler la poésie autre qu’en récitation ! Je vais pouvoir m’en inspirer
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Merci Djenny ! Ravi que ça plaise !
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Super! J’adooooooooooooooooooooore! Quel travail, j’en reste sans voix!
Cela me donne des idées en plus pour travailler le fond du calligramme sur le thème du Petit Prince que mes élèves s’apprêtent à faire.. MERCI à toi pour ce partage, si riche! -
Merci à toi pour ce message si sympa ! C’est justement en allant regarder ton doc sur les calligrammes que je suis passê sur ton blog tout à l’heure !
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Ta séquence est vraiment bien ficelée, je t’ai donc mis en lien ICI
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Merci Ombeleen!!!
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Bel article ! Le magasin Zinzin est un ouvrage magnifique !J’utilise également « former des enfants producteurs de poèmes » , c’est là que j’ai découvert l’univers de Guillevic !
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Je n’ai qu’un mot à dire : Waouh et puis un autre : Bravo !
Superbe séquence !!!!!!!!!!! Un vrai bonheur.
Et merci aussi pour le ptit lien -
Merci pour ton lien! A bientôt pour te lire!
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Quel travail ! Impressionnant ! J’avoue je n’ai pas encore lu en détail. Mais ça m’a l’air super intéressant.Je reviendrai lire en détail plus tard.
En tout cas, merci pour les liens vers tous les cybercollègues (dont moi ) -
Merci de ton passage par chez moi et du lien
Je pourrais moi aussi mettre un lien vers ton article ? -
Merci à vous de vous être signalées les filles, c’est avec plaisir !
BigBoom, pas besoin de demander pour ça ! -
Ok, c’est fait!
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Merci Bigboom !
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Quel travail, quelle séquence ! Et tu dors quand ?!
Un grand bravo, OlivierI !! -
Je découvre ton blog et je tombe sur cet article qui est une mine d’or!!
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Rho merci Mademoizaile !
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Bravo pour ce très bel article, très documenté et fourni. On ne reste pas sur sa fin !
Je suis également adepte de la poésie à l’école, car la dimension expressive et artistique est un espace privilégié … j’articule ça avec le temps d’illustration. Bravo pour ton blog, très agréable à l’oeil et à lire ! -
Oh ben merci beaucoup Mitsouko !!
Si tu as des ressources en poésie, n’hésite pas à me les signaler que je t’ajoute dans l’article. Tu mets en place des choses particulières pour l’illustration de la poésie? J’en ai ras la casquette du dessin libre et la production guidée empiète trop sur le temps d’arts visuels… Je suis pas mal sur ton blog en ce moment car je remplace en CP -
En passionnée d’art et d’expression artistique, j’essaie humblement d’éveiller les élèves (des petits de 5-6-7 ans) à la beauté d’un texte, d’une illustration, d’une restitution captivante … ce n’est pas toujours facile, mais après bien des années, j’affirme que cela en vaut la peine, et apporte beaucoup aux élèves.
Je t’invite chez moi, j’ai amorcé une banque de poèmes sur tous les thèmes, glanés au fil de toutes mes années en CP, ou écrits par mes soins. Je propose aussi des idées d’illustration, guidées, semi-guidées ou en autonomie, pour faire pratiquer un peu les techniques artistiques et la mise en valeur d’un texte, ou l’accès à son sens … c’est mon espace de plaisir, partagé ICI you’re welcome ! -
Je fais un petit tour par chez toi très vite pour voir ton fonctionnement et ce que vous réalisez dans ta classe et j’ajoute le lien dès que j’allume mon pc, merci !
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Tu es mon coup de coeur du mois !!!!!
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Quel travail magnifique
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Merci Ermeline ! Et MERCI Delfy !!!
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Bonjour,
Merci beaucoup pour ce partage. Juste une petite remarque : le lien pour la séance 7 ne fonctionne pas.
Encore bravo et merci. -
Merci Marama ! Pour la séance 7, ce n’est pas que le lien ne fonctionne pas, c’est juste un visuel. Je t’invite à aller lire la rubrique sur les TAI un peu plus bas dans l’article, j’y explique le fonctionnement.
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Waou, Olivier !! Quel article dis donc !!! ll est rempli de tout plein de bonnes choses !!
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Merci Crayon de soleil !
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Superbe article qui une fois de plus ravie la littéraire que je suis 😉 Et quel bonheur de « tomber » en plus sur des lignes de Grand Corps Malade 😉
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Bonjour Bonjour 😉
Me revoilà par ici et en plus j’ai une petite réclamation 😉 Le premier lien de la séquence comprenant la séance 1 ne fonctionne pas 🙁 Si tu as un moment en cette fin d’année pour le remettre, ce serait super.
Merci beaucoup -
Ah oui, effectivement :/Je le remets très vite !
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Bonjour,
J’ai découvert cette page par hasard. Après 15 ans de maternelle je grandis un peu et passe au cycle 3 alors je me renseigne, je cherche… J’ai beaucoup aimé votre article , je ne sais pas encore comment je m’en servirai mais il me servira, c’est sûr. MerciOlivierI
Lundi 30 Mai à 22:10
je te souhaite de t’y plaire, dans le cycle 3 : c’est tellement riche !
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Tu es vraiment doué en arts visuels !
Merci beaucoup Mayleb !!!
C’est ce que je me suis dit aussi, c’est un artiste décidément cet Olivier ! A moins que ce ne soit la fonction de ZIL qui fasse privilégier les arts. Peut-être les deux ! Bravo en tout cas !
Oh ben merci aussi Saplanzani !!!
Je confirme officiellement que j’ai choisi un pseudo trop compliqué. (tu n’es pas le premier ni le dernier je le crains LOL !!!)
Effectivement, j’ai tapé trop vite.. Je vais tronquer et te nommer SPA, ça passera mieux !
J’avais pas lu la suite, c’est top !
(et d’ailleurs je croyais avoir laissé un p’tit com lors de mon premier passage ! je perds la boule !!)
Comme d’habitude, t’as toujours un mot sympa Lala mama-rraine ! Pis non, tu perds pas la boule, on mettra ça sur le compte de la fatigue. Allez, J-4 pour toi !
Elle est super, ta séquence ! Bravo et merci !
Merci beaucoup Estelle !
Quel travail précis et intéressant… J’ai téléchargé tes documents, ils sont supers. Merci de partager ta passion des arts
C’est très complet, j’ai hâte de mettre ces séances en pratique merci!
Merci beaucoup pour ces docs. Dommage que je n’arrive pas à faire autant d’arts que je le voudrais…