Pour bien comprendre ce mouvement éphémère, on va se replonger dans le contexte de l’époque :
Au XIXe siècle, en France, c’est surtout le poids de la tradition qui se fait sentir. Une institution fait autorité en matière d’arts : il s’agit de l’Académie des Beaux Arts, « Et c’est quoi l’art académique ? », me demanderez-vous. Pour le savoir, vous pouvez jeter un oeil ICI.
Trêve de plaisanteries, l’Académie, c’est un peu comme votre grand oncle Georges, celui porte son costume du dimanche, qui insiste pour que les enfants demandent avant de sortir de table ou refuse qu’on passe le voir sans prévenir « parce que ça ne se fait pas ». C’est un ensemble de règles ancestrales qu’il faut suivre coute que coute si l’on veut avoir la chance d’exister un jour dans le monde de l’art.
Ses préceptes sont d’imiter les Anciens, (et plus c’est vieux, mieux c’est), d’imiter la nature, de privilégier le travail en atelier, d' »affirmer la primauté du dessin sur la couleur », de réaliser des œuvres achevées. Des cours sont dispensés aux Beaux-Arts et le respect des règles est confirmé lors de concours et autres salons d’exposition. Ses règles se sont petit à petit figées et ont formé un carcan inamovible. L’Histoire, la religion et la mythologie étaient les thèmes à représenter en priorité.
L’Académie avait hiérarchisé les genres de peinture : il y avait des genres majeurs et d’autres inférieurs. Dans l’ordre, du plus glorieux au moins intéressant, citons : la peinture d’histoire (ainsi que religieuse, mythologique et allégorique), le portrait, la scène de genre, le paysage, la peinture animalière et enfin la nature morte. La réputation des peintres se faisait et se défaisait par les Salons qui avaient lieu régulièrement : des critiques d’art et de riches amateurs venaient y découvrir les dernières toiles sélectionnées par l’Académie. Le marché de l’art est florissant au XIXe siècle, notamment par la naissance d’une nouvelle bourgeoisie enrichie par la Révolution industrielle.
Techniquement c’est beau, mais ça ne fait pas rêver, vous ne trouvez pas ?
C’est à partir de ce constat qu’un schisme va s’opérer : d’un côté, certains artistes vont s’en satisfaire et honorer les commandes et les désirs de cette bourgeoisie, et de l’autre des artistes vont tenir à leur indépendance et refuser de se conformer à cette norme imposée. Les précurseurs sont tout d’abord des peintres paysagistes anglo-saxons dont Turner, et en France on se souvient de Courbet et Corot.
Prenons aussi en compte également le contexte politique de l’époque : le Second Empire (1852-1870) a une politique culturelle qui encourage cet art fade. D’ailleurs, les têtes de proue ont les honneurs de l’Etat et sont placées à la tête de ‘Académie des Beaux-Arts.
Une véritable rupture va s’opérer sur plusieurs plans, entre ces différents courants. D’un point de vue politique, la plupart des ces nouveaux peintres sont des Républicains, opposés à Napoléon III qui a pris le pouvoir par un coup d’Etat. Sur le plan sociologique, ils sont souvent issus de la classe populaire quand ceux de l’Académie font partie de l’aristocratie. Et sur le plan esthétique, cette nouvelle vague déteste les sujets représentés (les scènes historiques, mythologique, …) et préfèrent les beautés offertes par la nature, loin également des paysages transformés par la Révolution Industrielle en marche.
Cette nouvelle philosophie de peinture pourrait être résumée dans cette citation de Manet : « Je peins ce que je vois, et non ce qu’il plaît aux autres de voir ».
On est autour de l’année 1860 : des peintres d’un nouveau genre font tout de même trembler les vieux croutons encroutés. Puisqu’ils n’ont pas accès aux fameux Salons, ils s’exposent au Salon des Refusés (ce qui ont été refusés par l’Académie). Parmi eux on retrouve Monet, Renoir, Sisley, Degas, Cézanne, Caillebotte, etc… Rien que ça !
Deux inventions ont rendu possible la naissance de ce mouvement. Tout d’abord, l’invention de la photographie change totalement la manière de faire. Jusqu’alors, réaliser un portrait demandait des jours de travail. Le modèle devait rester parfaitement immobile des heures entières afin que le peintre rende son modèle le plus proche possible de la réalité, lui mais également chaque repli de ses vêtements, ou l’ombre portée de chaque élément présent. Là, c’est (presque) un instantané ! Cette possibilité de saisir l’instant va être la marque de fabrique des impressionnistes.
L’autre invention révolutionnaire sera ………………. la peinture en tube ! Auparavant, la peinture était créée avec des pigments mélangés à un liant, souvent de l’huile. Cette invention va permettre de sortir de l’atelier beaucoup plus simplement ! (c’est d’ailleurs une pratique que refuse l’Académie : on travaille en atelier et le travail doit être FI-NI : « et que je ne vois plus un seul coup de pinceau ! »)
Ce que l’on retient des impressionnistes, c’est en premier lieu leurs touches de peintures. Elles sont déposées par touches séparées et claires et leurs contrastes dégagent une luminosité intense. Elles sont juxtaposées, superposées et cela donne de l’éclat à la peinture. Ce sont d’ailleurs des couleurs pures qui sont utilisées, le mélange se fait de manière optique.
Au passage, pourquoi ai-je commencé l’article en parlant de mouvement éphémère ? Parce qu’il n’a pas duré plus de 26 ans (1860-1886) !
Au milieu du XIXe siècle, les artistes peignent donc en atelier, et plutôt des sujets historiques ou mythologiques. Dans leurs tableaux, il y a beaucoup de détails très précis, par exemple dans les plis des vêtements. Un groupe de jeunes peintres critique ce style de peinture traditionnel. Représenter des scènes du passé ne les intéresse pas. Ils veulent peindre ce qu’ils ont sous les yeux !
Ces nouveaux peintres décident de sortir de leur atelier pour peindre en plein air, à la recherche des effets de la lumière. Leur but : reproduire l’impression visuelle laissée par un paysage ou une scène de la vie quotidienne. C’est une vraie révolution ! La Normandie offre aux artistes une grande variété de paysages à peindre : champs, falaises, plateaux, vallées… Et ces paysages sont sans cesse changeants : la mer tour à tour calme ou déchaînée, les ciels purs ou chargés de nuages dont les couleurs se modifient sous l’effet des vents et de la marée… C’est pour capter ces impressions fugitives que ces peintres inventent la technique de l’impressionnisme.
Malheureusement, le style des impressionnistes n’est pas pris au sérieux. Les gens de l’époque considèrent leurs toiles comme des tableaux inachevés, des brouillons. Au Salon de Paris, le jury n’accepte que les œuvres de style traditionnel. Il pense que ces nouvelles toiles ne méritent pas d’être montrées au public. Bien décidés à prouver le contraire, les impressionnistes décident d’organiser eux-mêmes leur première exposition, en avril 1874. Mais c’est un échec. Leurs tableaux n’ont aucun succès et très peu sont vendus. Pourtant, le groupe persévère. Jusqu’en 1886, huit expositions verront le jour.
Un grand marchand de tableaux, Paul Durand-Ruel, soutient les impressionnistes. Il se lance le défi de vendre leurs toiles. En 1886, lors de la première exposition qu’il organise aux États-Unis, le pari est gagné ! De riches collectionneurs apprécient ces œuvres d’un nouveau genre. Enfin, l’impressionnisme rencontre le succès tant attendu. Aujourd’hui, c’est le mouvement de peinture le plus connu au monde !
source : http://www.normandie-impressionniste.fr/
Illustration : Stéphane Girel, Où est passée la reinette ?, Pont des Arts
Cette toile de Monet a été peinte en 1872, et représente une vue du port du Havre. Ce n’est que 2 ans plus tard qu’elle est présentée au public et, au moment de la nommer pour le catalogue de l’exposition, Monet répondit : « Mettez Impression ». Son frère passa derrière et la fit nommer « Impression, soleil levant ».
Ce nom définit bien cette nouvelle façon de peindre, dans le sens où les peintres ne restituent non pas le paysage tel qu’il est vu dans ses
moindres détails, mais la sensation qu’il a produit sur eux. Cela ne passe plus par de longues études et dessins préparatoires, elle se base uniquement sur la couleur. La peinture doit être rapide car la lumière est fugace, surtout à ce moment de la journée où elle change rapidement.
C’est du nom de ce tableau qu’est tiré celui de ce mouvement de peintres.
Avez-vous déjà observé comme les couleurs changent au moment du lever et du coucher du soleil ? En fin de journée par exemple, lorsque le soleil commence à être bas dans le ciel, tout se pare d’une couleur chaude, presque d’or. C’est très bref, une dizaine de minutes tout au plus : c’est l’heure dorée. Quelques minutes plus tard le ciel prend une teinte orangée, rouge, rose, … Un camaïeux de tons chauds. Avez-vous déjà observé comme le paysage change à cette heure-là de la journée ? Les photographes le savent, c’est le meilleur moment de la journée pour avoir une belle lumière ! Elle est chaude, douce, enveloppante, bien plus agréable que celle de midi lorsque le soleil est au zénith.
Pour se rendre compte du changement qu’elle implique, voici un timelapse d’un coucher de soleil :
En faisant abstraction des flares qui apparaissent, vous avez observé comme les flancs des montagnes changent de couleur ? C’est cette impression éphémère que les artistes ont cherché à rendre, chose qu’il serait impossible de faire en peignant en atelier.
Au passage, pour ceux qui aiment les images de ce genre, je vous invite à aller jeter un oeil au travail d’un photographe que j’aime beaucoup (c’est pas un impressionniste 😛 ) : il s’agit de Beboy, maitre dans la gestion de ces couchers de soleil !
Ben oui ! Toi et tes questions stupides, des fois !
Dans cette section, je vais volontairement réduire le champ de l’impressionnisme en choisissant des critères plus restreints que ceux d’un historien d’art. Alors ok, c’est réducteur, mais ce sont ces critères là qui seront retenus pour reconnaître en classe ce mouvement de peinture.
Les impressionnistes ont quitté leurs ateliers pour se rendre sur les lieux mêmes, afin de peindre « sur le motif ». Ils se rendent donc à la campagne, en ville devant les bâtiments qu’ils peignent, en bord de mer, … Ils reviennent souvent aux mêmes endroits afin de saisir les différentes lumières en fonction de l’heure de la journée ou encore de la saison.
Les Impressionnistes peignent vite ! Il n’y a aucun détail. C’est pour cela que leurs peintures sont faites par touches et non pas par aplats. Les couleurs utilisées sont des couleurs pures (primaires, secondaires, noir et blanc). C’est dans l’oeil du spectateur que les couleurs vont se mélanger. Elles sont douces, dans des tons pastels.
Les contours des objets, des personnages ne sont pas nets. Cela participe à donner une impression de mouvement dans la toile, on dirait que rien n’est figé.
Ce sont des tableaux à chaque fois très lumineux, ensoleillés, on trouve souvent des reflets dans l’eau,
Ce seront ces critères-là qui vont être retenus pour caractériser avec les élèves ce mouvement dans la suite du travail.
Pour l’entrée dans l’activité, je m’appuie sur une animation péda que j’ai eu avec Mme Britt-Mari Barth dont le thème était Elève chercheur, enseignant médiateur. Autant vous dire que le thème qu’elle a choisi pour présenter sa démarche m’a intéressé ! Ben oui, j’avais déjà cet article dans un coin de la tête !
L’idée qu’elle a développé est celle de la construction d’un concept (celui de l’impressionnisme) à l’aide d’exemples-oui (ceux qui respectent les critères de la notion sur laquelle on travaille) et d’exemples-non (ceux qui ne respectent pas l’ensemble des critères).
On ne dit pas à la classe ce sur quoi on travaille au cours de la séance, les élèves vont chercher des points communs entre les différents exemples-oui en les comparant, et les éléments communs qu’ils auront trouvés sont vérifiés par l’introduction d’exemples-non (j’espère être clair, n’hésitez pas à me le dire).
En faisant des allers-retours entre les exemples-oui et les exemples-non, les élèves construisent peu à peu les critères qui vont permettre de définir ce style de peinture.
Des exemples-oui :
Chemin montant dans l’herbe – Pierre-Auguste Renoir
1876-1877
Version HD ici (génial pour observer la touche du peintre)
Les meules de fin d’été – Claude Monet
1891
La balançoire
Auguste Renoir, 1876
Impression, soleil levant
Claude Monet – 1872
Un exemple-non :
La ronde de nuit – Rembrandt
Et maintenant, les documents :
Si des lignes blanches apparaissent lorsque vous ouvrez le document, cliquez ensuite en haut à droite de la fenêtre sur Télécharger, puis Ouvrir avec.
La fiche de trace écrite : c’est chez Cenicienta que ça se passe. J’ai choisi d’utiliser celle d’Impression, Soleil levant.
Pour démarrer la seconde séance, on peut débuter par une activité de tri d’oeuvres : sont-ce des exemples-oui ou des exemples-non, et pourquoi ?
Bassin aux nymphéas, harmonie verte
Claude Monet – 1899
Portrait de Marie-Thérèse
Picasso
Coucher de soleil écarlate
William Turner
A Nemi : rochers et buissons
Pierre-Henri de Valenciennes
Les nymphéas, le matin
Claude Monet – 1915-1926
Et si on veut être sadique, on peut les lancer sur la piste des néo-impressionnistes (les pointillistes) et voir si la classe parvient à distinguer les deux :D.
On évoquera aussi le travail en série de certains peintres afin de capter les différentes ambiances dues aux différentes heures ou aux différents moments de l’année. On peut prendre l’exemple des meules de foin, de Monet (allez voir en bas de la page), mais on peut aussi s’intéresser à la série sur le Parlement de Londres, la cathédrale de Rouen ou bien les peupliers. Pourquoi pas diffuser la vidéo que j’ai mise plus haut, afin de montrer l’incidence de la lumière sur le rendu d’une scène ?
Un rappel : une pratique éclairante n’est pas juste une activité plastique autour d’un tableau étudié, mais une manipulation qui permet de mieux comprendre, par la pratique, l’une des notions étudiées.
Pour l’impressionnisme, voici donc quelques idées d’ateliers qui peuvent être menés :
1. Transformer un tableau déjà étudié au cours de l’année en tableau impressionniste. Dans cet atelier, c’est la touche sur laquelle on va insister, mais également épurer les détails présents et ne pas faire apparaître de contours.
2. Composer une image à l’aide de papier déchiré, et voir le résultat en s’en éloignant (travail sur le mélange optique)
Deux idées parmi celles présentes dans Histoires d’arts en pratiques
(toujours aussi bien fait, merci, merci Patrick Straub !)
3. Réaliser une petite peinture en un temps donné (15 à 20 minutes) : on propose un modèle que les élèves doivent imiter en une durée assez brève (contrainte de temps à laquelle les impressionnistes étaient soumis). Le travail par touches est exigé.
4. Réaliser une copie d’une oeuvre impressionniste (au pastel sec)
Après une découverte de l’album, on peut se lancer à faire comme l’illustrateur : prendre l’un des tableaux de ce mouvement et le prolonger en utilisant cette touche impressionniste. Le travail se fait à la gouache et au pinceau.
Les tableaux à prolonger sont : Les petits prés au printemps (Sisley) – Les meules de fin d’été (Monet) – La charette, route sous la neige à Honfleur (Monet) – La pie (Monet) – La yole (Renoir) – La famille de Monet dans leur jardin à Argenteuil (Manet).
Si des lignes blanches apparaissent lorsque vous ouvrez le document, cliquez ensuite en haut à droite de la fenêtre sur Télécharger, puis Ouvrir avec.
Avec encore de très bonnes idées de Patrick Straub tirées de son ouvrage
En littérature, une exploitation de l’album Où est passée la reinette ?, de Géraldine Elschner, édité dans la collection Pont des Arts. C’est chez Crayon de Soleil que ça se trouve !
Chez Mitsouko, vous allez découvrir, pêle-mêle, des ressources autours de Claude Monet et pas mal de liens sur l’artiste et son oeuvre. Et ne ratez surtout pas, en bas de l’article, le lien vers son travail sur les Nymphéas !
Le livre qui m’a beaucoup aidé à me mettre au clair avec l’Impressionnisme : c’est une mine d’informations et il est très bien expliqué !
Coucou copain!
Je viens faire mon marché chez toi!!
J’adore tes articles, j’apprends toujours des tonnes de choses!
Du coup, je vais te piquer tout plein d’idées en Arts visuels, et surtout tout plein de connaissances! Alors un immense merci à toi!
Bises
ziletcompagnie14 août 2017 at 10 10 35 08358
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Hello Rigo ! Très content que ça te plaise, je trouve l’art passionnant et j’essaye transmettre la curiosité que j’ai à le découvrir.
A très vite 😛
Thème de l’année: pareil – pas pareil! – Rigolett13 août 2017 at 22 10 27 08278
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[…] visuels: l’impressionnisme (Article à consulter chez Zil et compagnie) Le cirque de Seurat (Article à consulter chez Zil et […]
Laura ==18 novembre 2018 at 16 04 34 113411
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Merci pour cet article, complet et intéressant ! Je m’en suis grandement inspirée pour créer ma séquence sur l’impressionnisme !
ziletcompagnie18 novembre 2018 at 19 07 45 114511
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Ah super ! Qu’est ce que tu as fait de plus / de moins / de différent ? La séquence n’est pas parfaite, je le sais 😀
L’IMPRESSIONNISME – liendirect28 janvier 2022 at 7 07 49 01491
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Bonjour, merci beaucoup pour cette séquence que j’ai reprise, les élèves ont adoré les exemples-oui et non. Ils ont trouvé toutes les caractéristiques de la peinture impressionniste.
J’ai ajouté une ressource vidéo du musée d’Orsay pour varier les plaisirs.
Mille merci pour ce beau travail.
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Ben dis donc, tu deviens un vrai pro de l’histoire des arts !!! Félicitations en tous ça pour ce travail très complet ! Je pense que je vais prendre le temps de tout bien lire pendant les vacances qui approchant à grands pas… Merci !
OlivierI
Mercredi 13 Avril à 09:48
Merci Carole ! Tu les auras bien méritées, ces vacances !
Merci Carole ! Tu les auras bien méritées, ces vacances !
Coucou. Effectivement, comme je le pressentais, cet article est super!!! La fan d’ « impression soleil levant » que je suis ne peut qu’être émerveillée. Mille mercis pour ces articles si bien documentés et tellement intéressants.
Et je jalouse aussi la chance d’avoir eu d’assister à une animation pédagogique de Britt-Mari Barth! J’ai découvert sa méthode grâce à un prof passionné à l’iufm et je l’applique souvent… Mais encore jamais en arts! Quelle excellente idée :-)) merci encore
OlivierI
Mercredi 13 Avril à 09:51
Hello Djoum, et merci ! Effectivement, c’était très intéressant. Comme je le dis souvent, une anim péda intéressante, c’est comme une inspection : au mieux c’est une fois tous les 3 ans Je connaissais sa méthode pour l’avoir travaillée en étude de la langue, mais c’est vrai qu’en arts, c’est intéressant à tenter également.
Hello Djoum, et merci ! Effectivement, c’était très intéressant. Comme je le dis souvent, une anim péda intéressante, c’est comme une inspection : au mieux c’est une fois tous les 3 ans Je connaissais sa méthode pour l’avoir travaillée en étude de la langue, mais c’est vrai qu’en arts, c’est intéressant à tenter également.
Nous avouns eu droit à une animation avec Françoise Barbe-Gall cette année : un vrai régal également ! Je conseille vraiment ses ouvrages.
Encore un très bel article
OlivierI
Jeudi 14 Avril à 08:50
Mon banquier et mon conjoint ne te remercient pas mais mon fils et moi si! Nous venons de découvrir « Mes ptits bateaux » (et oui il y en a encore dans cette collection que je n’ai pas ;-)) et quelle merveille 😉 Merci donc :-p
OlivierI
Vendredi 15 Avril à 09:42
Encore un de cette collection qui est magnifique ! En même temps, on est sûr de ne pas se tromper avec eux ! (quoique, le dernier sur Bosch ne m’a pas emballé du tout…)
Encore un de cette collection qui est magnifique ! En même temps, on est sûr de ne pas se tromper avec eux ! (quoique, le dernier sur Bosch ne m’a pas emballé du tout…)
Encore un bel article très complet, j’adore Monet, j’ étais allée visiter sa maison et ses jardins à Giverny, un moment délicieux! Merci pour ce partage Olivier
OlivierI
Samedi 16 Avril à 14:57
J’ai pas encore eu cette chance mais c’est sur ma To do list pour le jour où je serai dans cette région !
J’ai pas encore eu cette chance mais c’est sur ma To do list pour le jour où je serai dans cette région !
merci pour cet article très clair et pour la mine des documents. x
OlivierI
Samedi 16 Avril à 14:57
Avec plaisir !
Avec plaisir !
J’en profite, je glisse le lien de ce que nous avons fait nous sur ce thème (étudié plus rapidement sur une séance d’observation puis la réalisation en 3 phases )
http://cartablecie.eklablog.com/nympheas-de-monet-version-cm2-a125679956
Wouaw, cet article est tellement complet… Merci , j’avais traité ce sujet lors d’un voyage à Paris avec les élèves, si ça se reproduit, je saurai où aller….
OlivierI
Dimanche 17 Avril à 09:04